Salamandra algira Bedriaga, 1883
Algerian Salamander, North African Fire Salamander, Arous Chta Subgenus: Salamandra | family: Salamandridae subfamily: Salamandrinae genus: Salamandra |
![]() © 2023 Axel Hernandez (1 of 155) |
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Author: Jean Raffaëlli
Salamandra algira algira Bedriaga, 1883 23 cm. Aspect élancé, membres allongés, tête étroite, doigts et orteils aplatis, queue assez longue. Taches jaunes petites, de forme irrégulière. Rouge parfois présent, notamment sur la tête. Ovovivipare, les larves (15 à 20) sont souvent déposées dans les citernes et les petits ruisseaux. Forêts de montagnes, notamment de pinèdes et de cèdres, souvent dans un milieu de grottes karstiques, jusqu’à 2 450 m. Active l’hiver. Espèce relicte, taxon frère des Salamandra européennes. Semble également plus aquatique, des mâles ayant été trouvés dans l’eau, et l’espèce est capable de nager. Plusieurs populations séparées, qui pourraient former des sous-espèces, ou même de bonnes espèces, entre les populations algériennes et marocaines. Nord du Maroc dans les monta gnes du Rif central et occidental, au sud de Tetouan, Atlas moyen, localité de Beni Snassen (extrême nord-est). Monta gnes côtières du nord de l’Algérie, où elle est connue de Rarh el Maden (ouest), la région de Blida et la grande Kabylie (centre), et du Mont Edough (est), la localité-type (voir aussi P. poireti ). Peut-être dans le nord de la Tunisie. 14 718 km2 (toutes formes). VU. Menacée par la déforestation, l’élevage, la canalisation des cours d’eau pour l’irrigation, la circulation sur les routes, les prélèvements (terrariophilie). – Salamandra algira tingitana Donaire Barroso et Bogaerts, 2003 21 cm. Coloration plus uniforme, tendance à la réduction des taches jaunes et au mélanisme, les taches pouvant disparaître pour ne laisser que la coloration de fond, qui peut être gris blanc. Pas de pigment rouge. Petites protubérances glandulaires sur le dos et la tête des mâles pendant la période de reproduction, et renflements sur les avant-bras. Entièrement vivipare, qui pourrait s’expliquer par le fait que dans des conditions extrêmes, il y ait rétention de l’oviducte qui pallie l’absence de l’eau pour le dépôt des larves. Régions karstiques de l’extrême nord du Maroc, au nord et à l’ouest de Tetouan, et enclave espagnole de Ceuta, entre 60 et 500 m. Protégée par l’Espagne. Feedback or comments about this page.
Citation: AmphibiaWeb. 2023. <https://amphibiaweb.org> University of California, Berkeley, CA, USA. Accessed 2 Jun 2023. AmphibiaWeb's policy on data use. |