Pseudotriton ruber (Sonnini de Manoncourt & Latreille, 1801)
Red Salamander | family: Plethodontidae subfamily: Hemidactyliinae genus: Pseudotriton |
![]() © 2006 Henk Wallays (1 of 147) |
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Author: Jean Raffaëlli
Pseudotriton ruber ruber (Latreille, 1801) 18,1 cm. La plus grande des quatre formes reconnues. Aspect trapu, queue (38 % de la longueur totale) et membres courts, iris jaune (brun chez P. montanus), colorations supérieure rouge à brun rougeâtre avec de nombreuses taches noires irrégulières de forme arrondie, rouge orange vif chez les jeunes individus, s’assombrissant avec l’âge pour devenir brun foncé à noirâtre, les taches noires fusionnant pour devenir indistinctes. Ventre rosacé à rouge avec de petites taches noires chez l’adulte, parfois absentes chez le jeune. 16-17 sillons costaux. Petites taches noires à la lisière du menton. Dimorphisme sexuel très peu prononcé, les mâles ont tendance à être un peu plus petits et ont une tête légèrement plus large, ovocytes visibles à travers la peau chez les femelles comme chez de nombreux Pléthodontides. Sous les mousses, pierres et souches le long de petits ruisseaux à eau claire courant sur du sable ou gravier en zones de forêts mais également de prés. Du niveau de la mer à 1 500 m, rare au-dessus de 1 200 m. Du sud de l’Etat de New York et l’Ohio au nord-est de l’Alabama et de la Géorgie à travers le Kentucky et la moitié est du Tennessee, remplacée dans les Blue Ridge par d’autres sous-espèces. 1068 587 km2 (toutes formes confondues). LC. La déforestation et la pollution des eaux a provoqué la disparition de nombreuses populations. L’accouplement a lieu à terre, sans doute au printemps et à l’automne, près de l’eau, pontes (70 à 80 œufs environ) déposées sous des pierres profondément enfouies dans le lit du ruisseau, gardées par les femelles. Attouchements entre deux partenaires observés par l‘auteur à 16 °C: caresses du museau, des côtés de la tête et de la queue, les deux corps ondulant l’un contre l’autre. La plupart des larves se métamorphosent après 17mois (4,4 cm SVL), mais certains individus restent larvaires un an de plus. Les larves vivent dans les parties encombrées de feuilles et de vase des bords de ruisseaux. Les adultes sont capables de consommer d’autres salamandres (Eurycea). Aquaterrarium avec une partie aquatique en eau courante sur fond de sable avec des pierres, pente douce vers la partie terrestre encombrée de souches humides, mousses et pierres. L’espace disponible doit être important et abriter une abondante nourriture, notamment en vers et limaces, qui ne doivent pas manquer, cette espèce étant relativement agressive et très vorace. Taux d’humidité élevé. Repos hivernal à 5 °C pendant plusieurs mois. Redevient active à 8 °C (obs. pers.). – Pseudotriton ruber schencki (Brimley, 1912) 14,6 cm. La coloration noire sur le menton est plus concentrée et forme une bande plus large que chez les autres formes. Taches noires sur le dos moins nombreuses et plus contrastées sur la coloration de fond rouge rosacée, les taches se poursuivant presque jusqu’à l’extrémité de la queue. Jusqu’à 1 500 m dans les Blue Ridge, à l’ouest et au sud de la French Broad River, une rivière qui sépare de nombreuses formes d’Urodèles. Atteint au sud le nord-ouest de la Caroline du Sud et le nord-est de la Géorgie. Cette forme a été reproduite et élevée en captivité en Allemagne. – Pseudotriton ruber nitidus Dunn, 1920 12 cm. Ressemble à P. r. ruber, mais plus petite, extrémité de la queue dépourvue de taches noires, menton sans pigment noir ou presque. Les vieux spécimens conservent la coloration vive des plus jeunes individus. Blue Ridge au nord et à l’est de la French Broad River jusqu’à l’extrême sud de la Virginie au nord. L’accouplement d’animaux de Whitetop Mountain (Virginie) a été décrit par Organ et Organ (1968). Il a eu lieu à terre en juin, et est grandement simplifié (mâle ondulant de la queue sur laquelle la femelle se perche en avançant = Tail-straddling walk), puis dépôt du spermatophore récupéré par la femelle. – Pseudotriton ruber vioscai Bishop, 1928 16,2 cm. Coloration dorsale moins vive que chez les autres sous-espèces, d’un brun violacé, avec de petites taches blanches concentrées sur le museau, le dessus et les côtés de la tête. Les taches foncées sur le dos, noires bleuâtre, fusionnent pour former souvent un dessin imprécis. Parties ventrales claires mouchetées de noir. Du centre sud de la Caroline du Sud au sud-est de la Louisiane, nord-ouest de la Floride jusqu’au Golfe du Mexique, et sud-ouest du Kentucky. Populations hybrides avec P. r. ruber dans une grande partie de l’Alabama et sur le Piémont de Géorgie. Le long de petits ruisseaux dans les souches et débris végétaux. Feedback or comments about this page.
Citation: AmphibiaWeb. 2025. <https://amphibiaweb.org> University of California, Berkeley, CA, USA. Accessed 20 May 2025. AmphibiaWeb's policy on data use. |