Desmognathus aeneus Brown & Bishop, 1947
Seepage Salamander | family: Plethodontidae subfamily: Plethodontinae genus: Desmognathus |
© 2011 Timothy Burkhardt (1 of 22) |
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Author: Jean Raffaëlli Desmognathus (Geognathus) aeneus Brown & Bishop, 1947 Comprend un taxon de l’Alabama, Desmognathus chermocki Bishop & Valentine, 1950, placé en synonymie. 5,7 cm. 13-14 sillons costaux. Se serait différencié il y a 15 MA, en même temps que D. imitator et le sous-genre Leurognathus. Queue arrondie, égale à la moitié de la longueur totale. Une bande dorsale large, ondulante à presque droite jaune à brun rougeâtre, parfois tachetée de pigment plus sombre, parfois avec une ligne sombre sur son milieu se poursuivant par un Y sur la tête, les branches de l’Y atteignant les yeux. La bande claire est bordée de chaque côté d’une bande sombre, les flancs devenant plus clairs en approchant des parties inférieures. Parties inférieures claires finement tachetées de sombre. Le dessus de la tête est lisse contrairement à D. wrighti. Glande mentonnière des mâles en forme de croissant. * Populations localisées, de l’extrême sud-est du Tennessee et du sud-ouest de la Caroline du Nord à l’Alabama central, entre 210 et 1 340 m. Dans l’ouest de l’Alabama, une population séparée de la principale située dans les Blue Ridge et le Piémont appalachien, qui descend jusqu’à 30 m. Les deux autres grandes populations habitent le Piémont du nord-est de la Géorgie et le comté d’Oconee, en Caroline du Sud. NT. Déclin observé en Alabama, où l'espèce est protégée. Souffre des activités forestières, notamment du remplacement des bois de feuillus par des plantations de pins en Alabama. Une prospection poussée des sites menée à la fin des années 2010 (Graham et al., 2012) a toutefois confirmé que l'espèce n'était pas encore menacée et restait abondante, notamment en Caroline du Nord et Géorgie. 35 nouvelles localités découvertes. Terrestre, forêts de feuillus le long de ruissellements ou de petits ruisseaux, ravins humides, principalement dans les feuilles mortes, sous les débris végétaux (petites branches en décomposition à terre), sous les pierres et dans les tapis de mousses. Reproduction au printemps et en automne, le mâle mord la femelle au niveau de la base de la queue, permettant aux secrétions de la glande hédonique de s’introduire. Ponte de 11 à 14 œufs dans les mousses ou sous les souches bordant les cours d’eau, la femelle reste près des œufs. Les larves à l’éclosion ont encore des branchies qui disparaissent après quelques jours. Bac de petite taille richement pourvu de feuilles mortes sur sol légèrement humide, avec une partie sèche sur la moitié de la surface, cette espèce supportant mal une humidité élevée en permanence. Une toute petite pièce d’eau très peu profonde où les larves peuvent éventuellement achever leur développement, juste après l’éclosion, sera aménagée dans une zone du terrarium. Latence hivernale à 5°C pendant plusieurs mois. Nourriture abondante à base de micro insectes. AT-. From Les Urodèles du Monde, 1e edition, 2007: Desmognathus aeneus Brown et Bishop, 1947 5,7 cm. 13-14 sillons costaux. Se serait différenciée il y a 15 MA, en même temps que D. imitator et le complexe quadramaculatus. Queue arrondie, égale à la moitié de la longueur totale. Une bande dorsale large, ondulante à presque droite jaune à brun rougeâtre, parfois tachetée de pigment plus sombre, parfois avec une ligne sombre sur son milieu se poursuivant par un Y sur la tête, les branches de l’Y atteignant les yeux. La bande claire est bordée de chaque côté d’une bande sombre, les flancs devenant plus clairs en approchant des parties inférieures. Parties inférieures claires finement tachetées de sombre, le haut de la tête est lisse contrairement à D. wrighti. Glande mentonnière des mâles en forme de croissant. Populations localisées, de l’extrême sud-est du Tennessee et du sud-ouest de la Caroline du Nord à l’Alabama central, entre 210 et 1 340 m. Dans l’ouest de l’Alabama, une population séparée de la principale dans les Blue Ridge et le Piémont appalachien, qui descend jusqu’à 30 m. Deux autres petites populations dans le Piémont du nord-est de la Géorgie et dans le comté d’Oconee, Caroline du Sud. 48 233 km2. NT. Déclin observé en Alabama et peut-être en Caroline du Nord. Menacé par les activités forestières, modérément par le remplacement des forêts de feuillus par des plantations de pins en Alabama. Terrestre, forêts de feuillus le long des ruissellements ou de petits ruisseaux, ravins humides, principalement dans les feuilles mortes, sous les débris végétaux (petites branches en décomposition à terre), sous les pierres et les mousses. Reproduction au printemps et en automne, le mâle mord la femelle au niveau de la base de la queue, permettant aux secrétions de la glande hédonique de s’introduire. Ponte de 11 à 14 œufs dans les mousses ou sous les souches bordant les cours d’eau, les femelles restant près des œufs. Les larves à l’éclosion ont encore des branchies qui disparaissent après quelques jours. Bac de petite taille richement pourvu de feuilles mortes sur sol humide, mais avec une partie sèche sur la moitié de la surface, cette espèce ne supportant pas une humidité élevée en permanence. Une toute petite pièce d’eau très peu profonde où les larves peuvent éventuellement achever leur développement, juste après l’éclosion, sera aménagée dans une zone. Latence hivernale à 5 °C pendant plusieurs mois. Observée sur le Mont Standing Indian (Caroline du Nord) sous des branchages à une certaine distance des ruisseaux, sur sol sec de forêt. Une population de l’Alabama, Desmognathus chermocki Bishop et Valentine, 1950, placée en synonymie. Feedback or comments about this page.
Citation: AmphibiaWeb. 2024. <https://amphibiaweb.org> University of California, Berkeley, CA, USA. Accessed 24 Nov 2024. AmphibiaWeb's policy on data use. |