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Excerpts from Les Urodèles du Monde, 1st and 2nd editions and more recent updates, by Jean Raffaëlli (©2007, ©2014 by Jean Raffaëlli), used with permission. The 2nd edition of this book is available directly from the author: jean.raffaelli@laposte.net and from this website. |
Author: Jean Raffaëlli
Ambystoma (Ambystoma) gracile (Baird, 1859)
Ambystome brun
22 cm (26 cm pour certains individus néoténiques). Femelles souvent un peu plus
grandes que les mâles. 11 sillons costaux général. Grande espèce à parotoïdes très
développées, membres longs, doigts et orteils très allongés chez les adultes terrestres,
carène caudale rugueuse et épaissie due à la présence de glandes cutanées. Brun foncé,
gris à noir, avec un léger pigment rougeâtre sur la tête et la queue. Les populations du
nord de l’aire (Ambystoma gracile decorticatum Cope, 1886, non reconnu ici) ont
souvent des taches irrégulières blanches à jaunâtres sur les parties dorsales, quatre
phalanges au 4e doigt au lieu de trois, des parotoïdes moins proéminentes et un
arrangement différent des dents vomériennes. Pendant la période de reproduction, les
mâles métamorphosés deviennent plus sombres que les femelles et ont un cloaque
turgescent. Les individus pédogénétiques sont brunâtres à vert olive moucheté de jaune
et de noir, et présentent le même dimorphisme sexuel, avec en outre les membres
postérieurs des mâles hypertrophiés et la carène caudale élargie. Les grandes larves sont
brun foncé, vert olive ou jaune clair, souvent tachetées de noir. Les animaux néoténiques
sont plus nombreux à haute altitude, devenant la règle vers 3 000 m.
* Forêts de feuillus et prairies le long de la côté Pacifique, de 0 à 3 110 m, de
l'extrême sud-est de l’Alaska (May Island) à travers la Colombie Britannique, l’ouest du
Washington et de l’Oregon vers le sud jusqu’à l’embouchure de la rivière Gualala, comté
de Sonoma, Californie, vers l’est jusqu’aux Mts Cascade. Présent sur l’île de Vancouver
(Colombie Britannique) et les îles Cypress, Whidbey, Bainbridge et Vashon (Washington).
Reproduction de janvier à juin, selon la latitude et l’altitude, les animaux néoténiques
d’altitude se reproduisant une fois tous les deux ans, dans les petites mares peu
profondes, les ruisseaux et grands lacs de montagne. Cohabite avec des poissons,
parfois prédateurs. Amplexus du mâle sur la femelle. Grands sacs d’œufs (50 à 270),
ressemblant superficiellement à ceux d’A. maculatum, attachés aux débris
végétaux souvent à une certaine profondeur (jusqu'à 1 m). Les sacs se couvrent parfois
d'algues symbiotiques, comme chez A. maculatum. Eclosion après 4 à 6
semaines. La plupart des larves atteignent une grande taille (9 cm après un an) et se
métamorphosent le printemps suivant. A. gracile est capable d’émettre un petit
son aigu et produit un grand nombre de secrétions toxiques par les parotoïdes et la
queue. LC. Les pontes seraient menacées par l’augmentation des rayonnements d’UV B
(in Petranka).
Cette espèce est vive et robuste et doit être élevée dans un grand terrarium avec
de nombreuses feuilles mortes et écorces, très chargé en nourriture (vers, isopodes) pour
qu’aucun individu ne soit lésé. Aménager un grand bac d’eau pour la reproduction.
L’humidité relative doit rester élevée. Thorn (1991) a observé la reproduction: le mâle
saisit la femelle avec ses membres postérieurs à l’arrière des membres antérieurs de la
femelle. Le couple nage vigoureusement en tous sens, puis le mâle frotte le dos de la
femelle de ses lèves cloacales écartées. La parade a lieu la nuit. Deux sacs d’œufs ont été
déposés à des supports par 6,5°C en avril 1986. À l’éclosion, les larves mesuraient 15
mm. Crêtes dorsale et caudale inférieure présentes, ainsi que les balanciers. 100 larves
vivantes, 26 œufs avortés. La métamorphose a débuté en juin de l’année suivante, de 7,7
à 8,6 cm de longueur, après un hiver passé dans l’eau. Une vingtaine de larves ont été
élevées. AT+.
From Les Urodèles du Monde, 1e edition, 2007:
Ambystoma gracile (Baird, 1859) 22 cm (26 cm pour les populations
néoténiques). Femelles souvent un peu plus grandes que les mâles. 11 sillons costaux.
Grande espèce à parotoïdes très développées, membres longs, doigts et orteils très
allongés chez les adultes terrestres, carène caudale rugueuse et épaissie due à la
présence de glandes cutanées. Brun foncé, gris à noir, avec un léger pigment rougeâtre
sur la tête et la queue. Les populations du nord de l’aire (Ambystoma gracile
decorticatum Cope, 1886) ont souvent des taches irrégulières blanches à jaunâtres
sur les parties dorsales, quatre phalanges au 4e doigt au lieu de trois, des
parotoïdes moins proéminentes et un arrangement différent des dents vomériennes.
Pendant la période de reproduction, les mâles métamorphosés deviennent plus sombres
que les femelles et ont un cloaque turgescent. Les individus pédogénétiques sont
brunâtres à vert olive moucheté de jaune et de noir, et présentent le même dimorphisme
sexuel, avec en outre les membres postérieurs des mâles hypertrophiés et la carène
caudale élargie. Les grandes larves sont brun foncé, vert olive ou jaune clair, souvent
tachetées de noir. Les animaux néoténiques sont plus nombreux à haute altitude,
devenant la règle vers 3 000 m. Forêts de feuillus et prairies le long de la côté Pacifique,
de 0 à 3 110 m, du sud-est de l’Alaska (May Island) à travers la Colombie Britannique,
l’ouest du Washington et de l’Oregon vers le sud jusqu’à l’embouchure de la rivière
Gualala, comté de Sonoma, Californie, vers l’est jusqu’aux Mts Cascade. Présent sur l’île
de Vancouver (Colombie Britannique) et les îles Cypress, Whidbey, Bainbridge et Vashon
(Washington). Reproduction de janvier à juin, selon la latitude et l’altitude, les animaux
néoténiques d’altitude se reproduisant une fois tous les deux ans, dans les petites mares
peu profondes, les ruisseaux et grands lacs de montagne. Cohabite avec des poissons,
parfois prédateurs. Amplexus du mâle sur la femelle. Grands sacs d’œufs (80 à 126),
ressemblant superficiellement à ceux d’A. maculatum, attachés aux débris
végétaux souvent à une certaine profondeur (photo p. 77). La plupart des larves
atteignent de grandes tailles et se métamorphosent le printemps suivant. A.gracile
est capable d’émettre un petit son aigu, et produit un grand nombre de secrétions
toxiques par les parotoïdes et la queue. 246360km2. LC. Les pontes
seraient menacées par l’augmentation des rayonnements d’UV B (in Petranka).
Cette espèce est vive et robuste mais craintive et doit être élevée dans un grand
terrarium avec de nombreuses feuilles mortes et écorces, très chargé en nourriture (vers,
isopodes) pour qu’aucun individu ne soit lésé. Aménager un grand bac d’eau pour la
reproduction. L’humidité relative doit rester élevée. Thorn (1991) a observé la
reproduction chez cette espèce: Le mâle saisit la femelle avec ses membres postérieurs à
l’arrière des membres antérieurs de la femelle. Le couple nage vigoureusement en tous
sens, puis le mâle frotte le dos de la femelle de ses lèves cloacales écartées. La parade a
lieu la nuit. Deux sacs d’œufs ont été déposés à des supports par 6,5 °C en avril 1986. à
l’éclosion, les larves mesuraient 15 mm. Crêtes dorsale et caudale inférieure présentes,
ainsi que les balanciers. 100 larves vivantes, 26 œufs avortés. La métamorphose a débuté
en juin de l’année suivante, de 7,7 à 8,6cm de longueur, après un hiver passé dans l’eau.
Une vingtaine de larves ont été élevées.
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Citation: AmphibiaWeb. 2025. <https://amphibiaweb.org> University of California, Berkeley, CA, USA. Accessed 1 Apr 2025.
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