Lissotriton vulgaris (Linnaeus, 1758)
Smooth Newt Subgenus: Lissotriton | family: Salamandridae subfamily: Pleurodelinae genus: Lissotriton |
© 2011 Miss. Katy A. Upton (1 of 129) |
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Author: Jean Raffaëlli Supraspecies vulgaris (Linnaeus, 1758) Comprend un complexe d'espèces et de sous-espèces rassemblant le Triton ponctué et le Triton de Montandon, qui se sont séparés il y a quelque 6 MA. Dubois & Raffaëlli (2009) ont élevé plusieurs sous-espèces du Triton ponctué (Lissotriton vulgaris) au rang spécifique. En effet, Babik et al., 2005, ont montré que l'espèce montandoni, elle-même polyphylétique, entrait au niveau cladistique dans le groupe vulgaris, rendant ce dernier paraphylétique. Skorinov, 2009, est allé dans la même direction que Babik et al. en se basant sur la distance génétique entre les différentes ex-sous-espèces et montandoni. Ainsi, cette distance est de Nei D = 0,17 entre L. v. lantzi et L. montandoni, elle atteint Nei D = 0,14 entre L. v. vulgaris et L. montandoni, Nei D = 0,15 entre L. v. vulgaris et L. v. lantzi et Nei D = 0,11 entre L. v. vulgaris et L. v. graecus. Les différences morphologiques entre les différentes formes sont clairement établies et l'hybridation, même si elle est présente dans les zones de contact dans les Balkans, parfois à une grande échelle (notamment en Croatie côtière, voir Schmidtler & Franzen, 2004), ne mettent pas en péril leur intégrité. Toujours selon Skorinov (p106), le flux génétique entre L. meridionalis, graecus et vulgaris dans la zone littorale adriatique, s'il reste présent, est moins étendu qu'imaginé dans le passé. Deux clades, selon Skorinov: vulgaris et ampelensis d'une part, toutes les autres formes de l'autre. Schmidtler & Franzen maintiennent le niveau subspécifique mais classent l'espèce vulgaris en trois groupes: groupe vulgaris comprenant vulgaris, lantzi, schmidtlerorum, "schreiberi", groupe graecus avec graecus, kosswigi, et un 3e groupe avec meridionalis et ampelensis. Speybroeck et al, 2010, adeptes du concept biologique de l'espèce, reconnaissent de fortes divergences morphologiques et moléculaires au sein de ce groupe, mais estiment prématuré d'élever plusieurs formes (meridionalis et graecus) au rang d'espèces. Au niveau purement morphologique, les anciennes sous-espèces du sud de l'Europe s'apparentent beaucoup à L. montandoni/helveticus dont plusieurs partagent la crête dorsale basse, le filament caudal, les palmes noirâtres et les flancs supérieurs carénés (Pecio & Rafinski, 1985).
Lissotriton (Lissotriton) vulgaris vulgaris (Linnaeus, 1758)
Trois lignées (ADNmt) au sein de l'immense aire de distribution (Babik et al.). Taxons suivants placés en synonymie, dont certains pourraient être avantageusement restaurés: Triton vulgaris subsp. typica forma kammereri Wolterstorff, 1907, du nord des Alpes autrichiennes, Triton vulgaris schreiberi Wolterstorff, 1914, de Bokanjacko Blato, près de Zadar, Croatie, Triturus vulgaris borealis Kauri, in Gislen & Kauri 1959, de Lockne, Jämtland, Angermanland, Suède, Triturus vulgaris tataiensis Dely, 1967, décrit de Tata, Fenyes-Quelle, Hongrie. (Voir plus loin pour L. v. schmidtleri Raxworthy, 1988). 11 cm (M), 10,4 cm (F). Une distance génétique de Nei D = 0,12, soit presque le niveau de l'espèce, a par exemple été recensée entre deux populations d'Ukraine (Kiev et Carpates, Pysanets, 2012). Taches rondes brun foncé assez grandes chez le mâle, plus petites chez la femelle où elles peuvent se regrouper en une bande dorso-latérale. Ventre orange à jaune au milieu, blanchâtre sur les côtés, avec de grandes taches foncées chez le mâle, plus petites chez la femelle. Mâle légèrement plus grand que la femelle. Gorge plus foncée chez la femelle que chez L. helveticus (principal caractère diagnostique entre les femelles des deux espèces). Tête plus longue que large, aux bords extérieurs rectilignes (chez L. helveticus, les bords de la tête sont plus arrondis). Crête dorso-caudale haute et festonnée se poursuivant par la crête caudale supérieure, bord inférieur de la queue du mâle rouge vif avec des taches triangulaires noires. Le mâle en livrée nuptiale présente une bande argentée bleuâtre sur la queue, des orteils bordés d’une frange cutanée et des papilles filiformes à l'arrière du cloaque. Cinq à sept stries brunes sur la tête, surtout distinctes chez le mâle. Les crêtes et franges cutanées des orteils des mâles s'estompent en dehors de la période de reproduction. Individus pédogénétiques signalés. * Iles Britanniques, moitié nord de la France (au nord d'une ligne Limoges/Chambéry, à l'exception de l'ouest de la Bretagne), Europe centrale vers l'est à travers la Russie jusqu'à la Sibérie occidentale atteignant presque la longitude de 90° est entre les latitudes de 50° et 60° nord. Scandinavie méridionale, jusqu'à 64° nord en Finlande. De 0 à 2 150 m (Autriche), jusqu'à 1 400 m en Bulgarie. Manque en Crimée. Atteint au sud le nord- ouest de la Turquie (Thrace) et le nord-ouest de l’Anatolie (Olgun et al, 1999), où il est bordé par L. kosswigi à l'est et Lissotriton vulgaris schmidtleri au sud. Entouré dans le sud des Balkans par L. graecus et au nord de la côte dalmate par L. meridionalis. Dans cette zone, Triton vulgaris schreiberi Wolterstorff, 1914, caractérisé par une taille très faible et dont la distribution borde celles de la forme nominative à l'est et celles de Lissotriton meridionalis et de populations hybrides meridionalis/vulgaris au nord, a été placé en synonymie avec L. v. vulgaris. S'hybride avec L. montandoni à basse altitude dans les Carpates. LC. Eaux stagnantes, étangs, mares, y compris temporaires, fossés, pannes dunaires, marécages et leurs abords. Se contente de petites pièces d'eau. Forme de plaine et de collines affectionnant les eaux ensoleillées et riches en végétation. Inféodé aux milieux littoraux et alluviaux, supporte les milieux urbains. Souvent abondant sur les affleurements marneux et argileux. Reproduction en avril/mai en Europe centrale, mai/juin plus au nord, parfois dès février par hiver doux. Dans le nord-ouest de la Turquie, reproduction dès décembre, à la saison des pluies. 200 oeufs (jusqu'à 350) par saison par femelle, pondus isolément sur les feuilles de plantes aquatiques ou dans les feuilles mortes en cas d'absence de végétation. La métamorphose a lieu en septembre, parfois les larves restent dans l'eau l'hiver en cas de saison froide. L'hibernation des larves est la règle en Norvège (Thorn, 1968). Maturité sexuelle à trois ans. Brève description du comportement nuptial (Thorn): le mâle frotte plusieurs zones de sa région cloacale pour marquer sa zone. Une femelle en état de se reproduire flaire ces points, s’étire, baille comme pour mieux percevoir les phéromones du mâle. La femelle en s’éloignant attire le mâle par ses mouvements. Il la rejoint, la flaire jusqu’à être certain qu’elle est de la même espèce que lui, puis tente de lui barrer la route en se plaçant devant elle à angle plus ou moins droit. Il replie la partie distale de la queue et exécute le mouvement vibratoire, faisant parvenir vers elle un courant d’eau chargé de substances odorantes et révélant ainsi les vives couleurs des flancs et de la crête. Le mâle peut répéter l’opération, barrant la route de la femelle à plusieurs reprises et lui montrant le corps. Lorsque la femelle se dirige vers lui, l’excitation du mâle s’intensifie. Le mouvement vibratoire augmente, il se retourne brusquement, s’éloigne les membres écartés du corps, la queue inclinée légèrement vers le haut qui exécute un mouvement assez lent. La femelle le suit, flaire le cloaque élargi du mâle, qui dépose le spermatophore, sur lequel glisse la femelle jusqu’à ce que ses lèvres cloacales absorbent la masse séminale, les spermatozoïdes remontant ensuite vers la spermathèque. Ces différentes phases existent chez toutes les espèces de Tritons, mais leur déroulement et intensité varient d’une espèce à l’autre (Sparreboom & Arntzen, 1987). La danse nuptiale chez les Tritons est subdivisée par les Anglo-Saxons en trois grandes phases (fan, whip, wave). Même installation que pour le Triton palmé, bien fournie en plantes, mais avec une eau moins acide. Température d’activité : 18-20°C. Il est difficile d’amener les deux sexes à se reproduire, une hibernation proche de 0°C pendant plusieurs mois est nécessaire. Il est difficile aussi d’éviter la période terrestre. Des exemplaires ayant vécu 20 ans en captivité signalés. AT+. – Lissotriton (Lissotriton) vulgaris ampelensis (Fuhn, 1951)
Sous-espèce relicte, plus petite que la forme nominative. Crête dorso-caudale du mâle en rut basse et rectiligne ou légèrement festonnée, taches noires ventrales petites chez le mâle comme chez la femelle. Filament présent à l'extrémité caudale du mâle, qui présente une frange cutanée large sur les orteils en période de rut. Reflets bleutés entre les taches noires sur les flancs du mâle en rut. Nei D = 0,114 avec L. v. vulgaris. * Décrit de la vallée de la Dosului, dans le bassin d'Ampoi (sud-est des Mts Apuseni), en Roumanie. Forme relicte des parties occidentales du haut plateau de Transylvanie (Roumanie) entre 300 et 1 270 m, et des Carpates occidentales roumaines adjacentes. Entouré par L. v. vulgaris, avec lequel il s'hybride dans les zones parapatriques. Menacé. Relativement délicat en captivité. Exige des températures basses l'hiver et une eau assez pure. AT-. - Lissotriton (Lissotriton) vulgaris schmidtleri (Raxworthy, 1988) = Triturus vulgaris schmidtlerorum (émendation incorrecte), une sous-espèce de Turquie, a été décrite de Karacabey, dans le nord-ouest de l’Anatolie, à l’ouest de la distribution de L. kosswigi et au sud de celle de L. v. vulgaris, mais les caractères spécifiques à cette forme n'ont pas été retrouvés (Olgun et al.) chez les animaux de la zone (Ayvacik, Lapseki, Karacabey, Gemlik), identifiés comme L. v. vulgaris, semblables à ceux de Thrace, plus au nord. L. v. schmidtleri, selon ces auteurs, serait donc un synonyme de la forme nominative. Toutefois, les animaux de la région d’Izmir (localité d’Efes), au sud de l'aire, sont différents (taille naine, de 5 à 7 cm, crête dorso-caudale basse, de 2 mm, très denticulée, filament caudal indistinct et franges cutanées très développées chez le mâle). Des exemplaires dotés de ces caractères ont été observés près d'Izmir par Szepanski en 2000, d'autres par Jamin et Lopez (Fug) en 2012 à Efes. Ces populations doivent faire l'objet d'une nouvelle description sous le nom schmidtleri ou sous un nouveau nom. La forme d'Efes nécessite une eau pure et peu profonde en présence d'une abondante végétation. Observations de parades nuptiales, le mâle parade alors que la crête dorsale est très peu développée. La reproduction a été obtenue en captivité chez l'auteur. Température de 12 à 20°C. Nourriture: daphnies, larves de chironomes. Les adultes redeviennent terrestres après la période de reproduction. Jeunes élevés à terre et nourris de collemboles. AT-. From Les Urodèles du Monde, 1e edition, 2007: Lissotriton vulgaris vulgaris (Linné, 1758) 11 cm (M). Taches rondes brun foncé assez grandes chez le mâle, plus petites chez la femelle où elles peuvent se regrouper en une bande dorso-latérale. Ventre orange à jaune au milieu, blanchâtre sur les côtés, avec de grandes taches foncées chez le mâle, plus petites chez la femelle. Mâle légèrement plus grand que la femelle. Gorge plus foncée chez la femelle que chez l’espèce précédente (principal caractère diagnostique entre les femelles des deux espèces). Crête dorso-caudale haute et festonnée, bord inférieur de la queue du mâle rouge vif avec taches triangulaires noires, bande argentée bleuâtre chez le mâle en rut. Orteils bordés d’une frange cutanée chez le mâle en livrée nuptiale. Cinq à sept stries brunes sur la tête. Individus pédogénétiques signalés. Iles Britanniques, moitié nord de la France, Europe centrale atteignant la Sibérie occidentale vers l’est, jusqu’à 50 et 60 ° de latitude vers le nord en Scandinavie, de 0 et 2 150 m (Autriche). Atteint le nord-ouest de la Turquie (Thrace) au sud, ainsi que l’extrême nord-ouest de l’Anatolie, selon des travaux récents (Olgun et al, 1999). Sa distribution est bordée dans le sud de l’Europe, notamment les Balkans et le Caucase, par plusieurs sous-espèces. L’ensemble de l’aire théorique, toutes formes incluses, couvre 7306 527 km2. LC. Eaux stagnantes, étangs, mares, y compris temporaires, fossés, pannes dunaires, marécages et leurs abords. Forme de plaine et de collines affectionnant les eaux ensoleillées, inféodée aux milieux littoraux et alluviaux, supporte les milieux urbains. Souvent abondant sur les affleurements marneux et argileux. Reproduction en avril/mai en Europe centrale, mai/juin plus au nord. 200 œufs par saison par femelle. Même installation que pour l’espèce précédente, bien fournie en plantes, avec une eau non acide. Température d’activité: 18-20 °C. Il est difficile d’amener les deux sexes à se reproduire, une hibernation proche de 0 °C pendant plusieurs semaines est nécessaire. Il est difficile aussi d’éviter la période terrestre. Des exemplaires ayant vécu 20 ans en captivité signalés. Les nombreuses sous-espèces du sud de l’Europe s’apparenteraient plus à L. montandoni/helveticus dont beaucoup partagent la crête dorsale basse, le filament caudal, les palmes noirâtres et les flancs supérieurs carénés (Pecio et al, 1985), ce qui pourrait laisser supposer que L. vulgaris est non seulement polyphylétique, mais également paraphylétique, mais cette hypothèse n’a pas été vérifiée par Litvinchuk (com. pers.) qui a procédé à des travaux électrophorétiques du groupe et conclue à une plus grande proximité des formes turques et de L. vulgaris qu’entre ces formes et L. montandoni. Brève description du comportement nuptial(Thorn): le mâle frotte plusieurs zones de sa région cloacale pour marquer sa zone. Une femelle en état de se reproduire flaire ces points, s’étire, baille comme pour mieux percevoir les phéromones du mâle. La femelle en s’éloignant attire le mâle par ses mouvements. Il la rejoint, la flaire jusqu’à être certain qu’elle est de la même espèce que lui, puis tente de lui barrer la route en se plaçant devant elle à angle plus ou moins droit. Il replie la partie distale de la queue et exécute le mouvement vibratoire, faisant parvenir vers elle un courant d’eau chargé de substances odorantes et révélant ainsi les vives couleurs des flancs et de la crête. Le mâle peut répéter l’opération, barrant la route de la femelle à plusieurs reprises et lui montrant le corps. Lorsque la femelle se dirige vers lui, l’excitation du mâle s’intensifie. Le mouvement vibratoire augmente, il se retourne brusquement, s’éloigne les membres écartés du corps, la queue inclinée légèrement vers le haut qui exécute un mouvement assez lent. La femelle le suit, flaire le cloaque élargi du mâle, qui dépose le spermatophore, sur lequel glisse la femelle jusqu’à ce que ses lèvres cloacales absorbent la masse séminale, les spermatozoïdes remontant ensuite vers la spermathèque. Ces différentes phases existent chez toutes les espèces de Tritons, mais leur déroulement et intensité varient d’une espèce à l’autre (Sparreboom et Arntzen, 1987). Lissotriton vulgaris lantzi (Wolterstorff, 1914) 12 cm (M). – Pourrait avoir atteint le rang d’espèce selon Litvinchuk (com. pers.) et serait le taxon basal du complexe vulgaris-montandoni-helveticus (Poyarkov, com. pers.). Grande taille, tête large, frange cutanée des orteils large, taches ventrales noires du mâle grandes, très petites taches chez la femelle, filament caudal long (près de 7 mm). Néoténie partielle signalée, comportement nuptial différent de la forme précédente: le corps du mâle se courbe, contrairement à la forme nominative, la première flagellation est plus puissante, le mouvement caudal est plus court et légèrement plus lent (obs. pers. sur des animaux de Sergueï Pole, près de Dagomys, sud de la Russie, en février 1993). Caucase occidental et central. Plus aquatique que le précédent. Menacé (GAA) par les mises en culture des bois de feuillus et des prés et la collecte pour la terrariophilie, un problème général en ex-URSS. Deux populations différentes, selon Poyarkov (com. pers), appelées à être décrites: l’une du nord, grande et à la crête du mâle haute, des bords russes de la Mer Noire (Novorossisk), l’autre plus petite, du sud (Abkhazie et Géorgie centrale jusqu’en Tchétchénie, Raffaëlli, 2000). Les animaux ont été observés en robe nuptiale par 5 °C en aquarium. Lissotriton vulgaris meridionalis (Boulenger, 1882) Pourrait avoir atteint le rang spécifique selon Litvinchuk (com. pers). Chez le mâle en livrée nuptiale, crête dorso-caudale basse et rectiligne, filament de 5-8 mm à l’extrémité de la queue (traits rapprochant cette forme du Triton palmé), taille plus réduite que la forme nominative, taches des parties supérieures plus petites, liseré rouge sur le bord inférieur de la queue. Suisse au sud des Alpes, Italie septentrionale et centrale, Slovénie jusqu’en Croatie, où cette forme s’hybride avec L. v. vulgaris. Peut être maintenu dans l’eau toute l’année (de même que la plupart des sous- espèces suivantes), abaissement de la température de l’eau à 8 °C pendant 2 à 3 mois. Lissotriton vulgaris ampelensis (Fuhn, 1951) Plus petit que L. v. vulgaris, crête dorso-caudale dumâle en rut basse et rectiligne, taches noires ventrales petites chez le mâle comme chez la femelle. Forme relicte des parties occidentales du haut plateau de Transylvanie (Roumanie) entre 300 et 1 270 m, et Carpates ukrainiennes. Menacé. Lissotriton vulgaris graecus (Wolterstorff, 1905) 7,5 cm, crête dorso-caudale basse et rectiligne, extrémité de la queue tronquée prolongée par un filament noir de 7 mm, crête caudale inférieure sans taches, le plus souvent noire, ventre rougeâtre pâle, parties supérieures de la femelle tachetées. Iles Ioniennes, Grèce et Macédoine. Lissotriton vulgaris dalmaticus (Kolombatovic, 1907) Crête dorso-caudale basse et rectiligne chez le mâle. Extrémité caudale en pointe obtuse avec un filament de 8 mm. Crête caudale inférieure sans taches à bord jaune orange. Ventre orange vif. Femelles marquées de taches bien distinctes et dépourvues de bandes latérales. Proche de L. v. graecus, mais taille plus grande et teintes plus vives. Dalmatie méridionale, Monténégro et Herzégovine. Avons maintenu dans ce taxon Triturus vulgaris tomasinii Mertens et Muller, 1928, distribué dans le sud de l’Herzégovine et le Monténégro, et anciennement considéré comme une population de L. v. graecus. Forme des populations intermédiaires avec L. v. vulgaris au sud et à l’est de son aire de distribution. Lissotriton vulgaris kosswigi (Freytag, 1955) Crête dorso-caudale débutant plus à l’arrière que chez les autres formes, au niveau des membres antérieurs, basse, rectiligne et s’élevant au niveau de la partie antérieure de la queue. Extrémité caudale pointue, avec un filament noir atteignant 9 mm. Bourrelets dorso-latéraux très prononcés, frange cutanée des orteils très large. Anatolie septentrionale jusqu’aux environs du Bosphore où réapparaît la forme nominative. Menacé par l’urbanisation en bordure de Mer Noire. Lissotriton vulgaris schmidtlerorum (Raxworthy, 1988)
7,3 cm, crête dorso-caudale très basse (2 mm) et très denticulée, pas de franges
cutanées,
filament caudal indistinct. Cette forme est douteuse. Décrite de l’extrême nord-ouest de
l’Anatolie, à l’ouest de la distribution de L. v. kosswigi, elle n’a pas été retrouvée
lors de recherches récentes (Olgun et al, 1999), les animaux de cette zone (Ayvacik,
Lapseki, Karacabey, Gemlik) ayant été identifiés comme L. v. vulgaris, semblables
à
ceux
de Thrace. L. v. schmidtlerorum, selon ces auteurs, serait donc un synonyme de la
forme
nominative. Toutefois, les animaux de la région d’Izmir (localité d’Efes), plus au sud,
sont différents et pourraient correspondre à L. v. schmidtlerorum ou à une nouvelle
forme.
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Citation: AmphibiaWeb. 2024. <https://amphibiaweb.org> University of California, Berkeley, CA, USA. Accessed 3 Dec 2024. AmphibiaWeb's policy on data use. |