Echinotriton andersoni (Boulenger, 1892)
Anderson’s Spiny Crocodile Newt | family: Salamandridae subfamily: Pleurodelinae genus: Echinotriton |
Species Description: Boulenger, G. A. (1892). "Descriptions of new reptiles and batrachians from the Loo Choo Islands." Annals and Magazine of Natural History, Series 6, 10: 302–304. |
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Author: Jean Raffaëlli
Echinotriton andersoni (Boulenger, 1892)
Sans doute deux espèces ou sous-espèces sous ce taxon. 16 cm. Tête triangulaire quand vue d’en haut. Saillies osseuses se poursuivant par des parotoïdes proéminentes. Arête vertébrale ossifiée. Rangée de tubercules ou nœuds glanduleux situés à l’extrémité des côtes, qui les transpercent parfois. 12 à 15 nœuds sur la rangée principale (inférieure), bien distincts et d’une teinte plus claire que la couleur générale, qui est brun noir mat uniforme à l’exception de la face inférieure des membres et du bord inférieur de la queue, jaunes à orangés. Parties inférieures plus grises. * Six îles dans les Ryukyu (Okinawa, Amami, Tokuno, Yoro, Sesoko, Tokashiki). Deux groupes distincts, selon Fleck (2006), l’un dit d’Amami, au nord (Amami, Tokuno, Yoro), aux extrémités des vertèbres et des saillies céphaliques vivement colorées, l’autre dit d’Okinawa, au sud (Okinawa, Tokashiki, Sesoko), chez qui le jaune est plus indistinct. En cas de subdivision, c'est la forme d'Okinawa qui devra prendre le nom andersoni, la localité-type étant localisée sur cette île. Le polymorphisme s'apparente à celui observé chez Cynops ensicauda, présent dans les mêmes zones. Trois exemplaires décrits du nord de Taipeh, sur le Mt Kuanyinshan, à Taiwan, mais cette population n’a pas été retrouvée. EN. Menacé par la déforestation, la construction de routes en cours dans chacune des îles et les prélèvements pour la terrariophilie. Espèce terrestre, dans les forêts de montagne en des lieux humides à la végétation dense. Observé par Sparreboom entre 15 et 20°C par temps pluvieux. Pontes observées sous des aiguilles de pins d’où les larves parviennent dans les mares, pendant les pluies. Craig Cameron (Ottawa), qui a reproduit cette espèce, m’a indiqué qu’une bonne méthode consistait à prélever les œufs plusieurs semaines après la ponte, quand les larves sont formées dans l’œuf, et de les transférer dans un petit bac légèrement incliné contenant de la sphaigne en surplomb et en contact avec un peu d’eau fraîche et propre, la sphaigne reposant en partie haute. La mousse s’imprègne d’eau par capillarité, et à l’éclosion, les larves glissent dans l’eau en contrebas. Elle est régulièrement reproduite en Allemagne. Le maintien des jeunes et des adultes a lieu à terre à des températures assez élevées (18 à 22°C) et dans une atmosphère humide (Fleck, 2006, qui a également reproduit cette espèce). La croissance est très lente (obs.pers.). AT+. From Les Urodèles du Monde, 1e edition, 2007:
Echinotriton andersoni (Boulenger, 1892) 16 cm. Tête triangulaire quand vue d’en haut. Saillies osseuses se poursuivant par des parotoïdes proéminentes. Arête vertébrale ossifiée. Rangée de tubercules ou nœuds glanduleux situés à l’extrémité des côtes, qui les transpercent parfois. 12 à 15 nœuds sur la rangée principale (inférieure), bien distincts et d’une teinte plus claire que la couleur générale, qui est brun noir mat uniforme à l’exception de la face inférieure des membres et du bord inférieur de la queue, jaunes à orangés. Parties inférieures plus grises. Six îles dans les Ryukyu, Japon (Okinawa, Amami, Tokuno, Yoro, Sesoko, Tokashiki). Deux groupes distincts, selon Fleck, l’un dit d’Amami (Amami, Tokuno, etc.). aux extrémités des vertèbres vivement colorées, l’autre dit d’Okinawa (Okinawa, Tokashiki), chez qui le jaune est plus indistinct. Trois exemplaires décrits du nord de Taipeh, sur le Mt Kuanyinshan, à Taiwan, mais cette population n’a pas été retrouvée. 2 289 km2. EN. Menacé par la déforestation, la construction de routes en cours dans chacune des îles et les prélèvements pour la terrariophilie. Espèce terrestre, dans les forêts de montagne en des lieux humides à la végétation dense. Observé par Sparreboom entre 15 et 20 °C par temps pluvieux. Pontes observées sous des aiguilles de pins d’où les larves parviennent dans les mares, pendant les pluies. Craig Cameron (Ottawa), qui a reproduit cette espèce, m’a indiqué qu’une bonne méthode consistait à prélever les œufs plusieurs semaines après la ponte, quand les larves sont formées dans l’œuf, et de les transférer dans un petit bac légèrement incliné contenant de la sphaigne en surplomb et en contact avec un peu d’eau fraîche et propre, la sphaigne reposant en partie haute. La mousse s’imprègne d’eau par capillarité, et à l’éclosion, les larves glissent dans l’eau en contrebas. Cette espèce est régulièrement reproduite en Allemagne. Le maintien des jeunes et des adultes a lieu à terre à des températures assez élevées (18 à 22 °C) et dans une atmosphère humide (Fleck, com. pers.) Feedback or comments about this page.
Citation: AmphibiaWeb. 2025. <https://amphibiaweb.org> University of California, Berkeley, CA, USA. Accessed 11 May 2025. AmphibiaWeb's policy on data use. |