AmphibiaWeb - Ambystoma maculatum
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Ambystoma maculatum (Shaw, 1802)
Spotted Salamander
Subgenus: Ambystoma
family: Ambystomatidae
genus: Ambystoma
Species Description: Shaw, G. 1802. General Zoology or Systematic Natural History. Volume III, Part 1. Amphibia. London: Thomas Davison.
Ambystoma maculatum
© 2013 James H. Harding (1 of 138)
Conservation Status (definitions)
IUCN Red List Status Account Least Concern (LC)
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CITES No CITES Listing
National Status None
Regional Status None
conservation needs Access Conservation Needs Assessment Report .

   

 
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bookcover Excerpts from Les Urodèles du Monde, 1st and 2nd editions and more recent updates, by Jean Raffaëlli (©2007, ©2014 by Jean Raffaëlli), used with permission. The 2nd edition of this book is available directly from the author: jean.raffaelli@laposte.net and from this website.

Author: Jean Raffaëlli

Ambystoma (Ambystoma) maculatum (Shaw, 1802)
Ambystome tacheté

Deux populations génétiques, distribuées sur plusieurs axes au sein de l’aire. 25 cm. 11-13 sillons costaux. Espèce grande et robuste, encore commune. Tête bien délimitée du corps, membres forts. En général deux rangées de taches dorsolatérales jaunes sur fond noir à gris noir, les taches pouvant être absentes ou très nombreuses. Parfois quelques taches orange à rouge vif sur la tête. Flancs inférieurs et parties ventrales grises. Cloaque très turgescent chez le mâle pendant la période de reproduction, queue du mâle plus longue que celle de la femelle. Le jeune à la métamorphose est peu coloré.

* De la Nouvelle-Ecosse et la péninsule de Gaspe vers l’ouest jusqu’en Ontario central (Canada) au nord, vers le sud à travers tout l’est des Etats-Unis du Wisconsin à l’est du Texas et vers l’est jusqu’au sud de la Géorgie. Absent de Floride. Se reproduit dans les mares temporaires, en général dépourvues de poissons prédateurs, petites pièces d’eau peu profondes à fond de feuilles mortes, fossés inondés et ornières en forêts de feuillus ou mixtes en plaine ou en montagne, à la sortie de l’hiver et au début du printemps, de décembre à avril selon la latitude. La ponte dure de trois jours à deux mois (in Petranka, 1998). Les mâles quittent leurs abris d’hiver et arrivent à l’eau les premiers immédiatement après les premières pluies de printemps dans le nord, l'hiver plus au sud. Ils attendent alors les femelles qui se rendent à l’eau guère plus d'une semaine pour pondre. Pendant cette période, les animaux ne se nourrissent pas. Les mâles engagent des danses nuptiales en tournant en rond, parfois frénétiquement, au milieu des autres mâles et des femelles, dont ils touchent le corps de la tête de façon répétée puis déposent de multiples spermatophores formant des taches blanches au fond de l’eau, qui sont ensuite récupérés par les femelles au hasard de leurs recherches. Ces derniers forment de petites taches blanches bien visible au fond de l’eau. Les femelles déposent les sacs d’œufs (jusqu'à 250 par sac) généralement accrochés à des branchages dans l’eau. Les grappes sont présentes parfois en très grand nombre (50) et sont soit translucides soit recouvertes d’une gelée blanchâtre formée de protéines. De 4 à 7 semaines d’incubation, l’éclosion se déroulant après celle d’A. jeffersonianum (ou laterale) en cas de syntopie, fournissant un avantage à A. jeffersonianum (laterale) qui pond moins d’œufs qu’A. maculatum. Le pourcentage de survie des larves, qui souffrent souvent de la concurrence intra ou interspécifique et de l’assèchement des mares, ne dépasse pas 12%. Les adultes s’enfouissent en dehors de la période de reproduction. LC. Déclin enregistré des populations dû à la fragmentation de l’habitat, la déforestation, les pollutions chimiques et aux métaux lourds des points d’eau, le trafic automobile au moment des migrations. Une protection des mares temporaires avec le maintien d’une zone boisée de 200-250 m de large est recommandée auprès des propriétaires privés par l’UICN.

L’élevage des larves est aisé dans des boîtes séparées avec des feuilles mortes et une abondante nourriture. La reproduction des animaux captifs a été obtenue à de nombreuses reprises par Jamin, qui plonge les adultes en état de se reproduire (cloaque développé chez les mâles et ovocytes chez les femelles) directement dans de l'eau fraîche en aquarium à la sortie de l'hiver, avec quelques pierres ou écorces émergentes. Egalement obtenue aux Pays-Bas. Longévité en captivité: 22 ans (in Warburg, 2007). AT+.

Supraspecies talpoideum (Holbrook, 1838)
Position basale au sein du genre. Recouvre deux espèces polytypiques, l'une dans l'est, l'autre dans l'ouest de l'Amérique du Nord.


From Les Urodèles du Monde, 1e edition, 2007:

Ambystoma maculatum (Shaw, 1802)

25 cm. 11-13 sillons costaux. Deux populations génétiques, distribuées sur plusieurs axes au sein de l’aire. En général deux rangées de taches dorsolatérales jaunes sur fond noir à gris noir, les taches pouvant être absentes ou très nombreuses. Parfois quelques taches orange à rouge vif sur la tête. Flancs inférieurs et parties ventrales grises. Cloaque très turgescent chez le mâle pendant la période de reproduction. Le jeune à la métamorphose est moins coloré que l’adulte. Se reproduit dans les mares temporaires, en général dépourvues de poissons prédateurs, petites pièces d’eau, fossés inondés et ornières en forêts de feuillus ou mixtes en plaine ou en montagne, à la sortie de l’hiver et au début du printemps, de décembre à avril selon la latitude (photo p. 28). La ponte dure de trois jours à deux mois (in Petranka, 1998). Les mâles effectuent des danses autour des femelles dont ils touchent le corps de la tête de façon répétée puis déposent de multiples spermatophores formant des taches blanches au fond de l’eau, qui sont récupérés par les femelles au hasard de leurs recherches. Les grappes d’œufs (jusqu’à 250 par grappe) sont déposées au fond de l’eau ou sur des branchages ou brindilles, parfois en très grand nombre (50) et sont soit translucides soit recouvertes d’une gelée blanchâtre formée de protéines. De 4 à 7 semaines d’incubation, l’éclosion se déroulant après celle d’A. jeffersonianum (ou laterale) en cas de présence des deux espèces, fournissant un avantage à A. jeffersonianum (laterale) qui pond moins d’œufs qu’A. maculatum. Le pourcentage de survie des larves, qui souffrent souvent de la concurrence intra ou interspécifique et de l’assèchement des mares, ne dépasse pas 12 %. Les adultes s’enfouissent en dehors de la période de reproduction. De la Nouvelle-Ecosse et la péninsule de Gaspe vers l’ouest jusqu’en Ontario central (Canada) au nord, vers le sud à travers tout l’est des Etats-Unis du Wisconsin à l’est du Texas et vers l’est jusqu’au sud de la Géorgie. Absente de Floride. 2989 256 km2. LC. Déclin enregistré des populations dû à la fragmentation de l’habitat, la déforestation, les pollutions chimiques et aux métaux lourds des points d’eau, le trafic automobile au moment des migrations. Une protection des mares temporaires avec le maintien d’une zone boisée de 200-250 m de large est recommandée auprès des propriétaires privés par l’UICN.

L’élevage des larves est aisé dans des boîtes séparées avec des feuilles mortes et une abondante nourriture, mais la reproduction des animaux captifs n’est pas aisée. La meilleure option est celle d’un enclos extérieur (voir p. 76). La reproduction a toutefois été obtenue en terrarium aux Pays-Bas.




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Citation: AmphibiaWeb. 2024. <https://amphibiaweb.org> University of California, Berkeley, CA, USA. Accessed 22 Nov 2024.

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