AmphibiaWeb - Stereochilus marginatus
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Stereochilus marginatus (Hallowell, 1856)
Many-lined Salamander
family: Plethodontidae
subfamily: Hemidactyliinae
genus: Stereochilus
Species Description: Hallowell, E. (1856). Descriptions of two new species of urodeles, from Georgia. Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia 8, 130–131.

© 2013 Todd Pierson (1 of 20)
Conservation Status (definitions)
IUCN Red List Status Account Least Concern (LC)
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CITES No CITES Listing
National Status None
Regional Status None
Access Conservation Needs Assessment Report .

   

 

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bookcover Excerpts from Les Urodèles du Monde, 1st and 2nd editions and more recent updates, by Jean Raffaëlli (©2007, ©2014 by Jean Raffaëlli), used with permission. The 2nd edition of this book is available directly from the author: jean.raffaelli@laposte.net and from this website.

Author: Jean Raffaëlli

Genre STEREOCHILUS Cope, 1869

Représente peut-être le type écologique primitif des Pléthodontides qui ont sans doute trouvé leur origine dans les cours d’eau marécageux de la plaine côtière de l’est américain à partir d’anciens Amphiumides, et non dans les cours d’eau des Appalaches comme longtemps admis. Forme de ruisseaux et petites pièces d’eau à sphaignes des forêts de pins et cyprès de la plaine côtière du sud-est des Etats-Unis.

Stereochilus marginatus (Hallowell, 1856)

11,4 cm. Allongée, tête petite et étroite, membres courts, queue courte et comprimée latéralement avec une carène dorsale. Coloration dorsale brunâtre à jaunâtre avec des bandes sombres parallèles sur les flancs, parfois réduites à des taches licheniformes, ou indistinctes. Parties ventrales jaunâtres mouchetées de noir. Le dimorphisme sexuel est peu prononcé, les mâles ont un cloaque plus turgescent et les ovocytes des femelles sont visibles à travers la peau lors de la période de reproduction, à l’automne. Les larves à l’éclosion sont déjà dotées de pattes, et les larves avancées ont la coloration de l’adulte. Petits cours d’eau, ruissellements et petites pièces d’eau souvent recouvertes ou bordées de sphaignes dans les zones marécageuses de pinèdes et forêts de cyprès de la plaine côtière, de l’extrême sud-est de la Virginie à l’extrême nord-est de la Floride. Populations morcelées. 150 478 km2. LC. Très aquatique, parfois sous des souches et écorces au bord de l’eau, souvent dans les tapis de sphaignes ou de feuilles mortes détrempés en bordure immédiate du cours d’eau (photo p. 14). Ponte d’une quarantaine d’œufs en moyenne (6 à 100) déposés l’hiver sur les racines de plantes, les brindilles de pins accumulées dans les zones inondées, parfois juste au-dessus du niveau de l’eau, généralement gardés par la femelle. La larve atteint 14 mm à la sortie de l’œuf et éclot au printemps, pour se transformer après 1 à 2ans, entre 5,4 et 7 cm. Mâle mature à moins de 3 ans, femelle à 4 ans.

Aquarium sur fond de gravier ou de sable fin avec quelques pierres plates formant des cachettes dans quelques centimètres d’eau qui doit être bien aérée, et quelques plantes (Fontinalis ou Vesicularia) pour le dépôt des œufs. La sphaigne, présente dans le milieu naturel, doit être évitée car, en aquarium, elle a tendance à se décomposer en polluant l’eau, or cette espèce exige une eau très fortement oxygénée. Les animaux sont territoriaux et l’aquarium doit être suffisamment vaste (100 x 40 cm pour deux couples). Latence hivernale à 5-6 °C pendant quelques semaines, 15-18 °C le reste de l’année. Nourriture: vers, gammares (observés dans le milieu naturel), ostracodes, chironomes, isopodes.




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Citation: AmphibiaWeb. 2024. <https://amphibiaweb.org> University of California, Berkeley, CA, USA. Accessed 28 Mar 2024.

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