AmphibiaWeb - Hynobius naevius
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Hynobius naevius (Temminck & Schlegel, 1838)
Blotched Salamander, Spotted Salamander, Buchi Sansho-uo
Subgenus: Hynobius
family: Hynobiidae
subfamily: Hynobiinae
genus: Hynobius

© 2004 Henk Wallays (1 of 6)
Conservation Status (definitions)
IUCN Red List Status Account Least Concern (LC)
CITES No CITES Listing
National Status None
Regional Status None
Access Conservation Needs Assessment Report .

   

 

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bookcover Excerpts from Les Urodèles du Monde, 1st and 2nd editions and more recent updates, by Jean Raffaëlli (©2007, ©2014 by Jean Raffaëlli), used with permission. The 2nd edition of this book is available directly from the author: jean.raffaelli@laposte.net and from this website.

Author: Jean Raffaëlli

Hynobius (Hynobius) naevius (Temminck & Schlegel, 1838)
Grand Hynobie tacheté

Comprenait traditionnellement trois groupes morphologiquement différenciés, selon Sato et al., 1994, mais la situation s'est partiellement éclaircie avec la résurrection de H. yatsui pour les populations de petite taille distribuées au sud de l'aire (sud de Honshu, Shikoku et moitié sud de Kyushu). H. naevius stricto sensu comprendrait tout de même deux morphotypes bien différenciés et H. yatsui est marqué par une importante variation génétique. Plus de 15 cm (population centrale de Kyushu), 13-14 cm pour les autres. 14 sillons costaux. Séries de dents voméro-palatines longues en forme de V. Parotoïdes distinctes. Parties dorsales noirâtres à noir violacé marbré d’un pigment bleuâtre, flancs recouverts de taches marques blanchâtres à bleuâtres. Le mâle est plus sombre (Thorn, 1972). Parties inférieures roses à gris clair parsemées de taches blanches. Œil grand, tête large, corps trapu, queue courte, moins longue que le tronc, épaisse et cylindrique, se terminant en pointe obtuse. Membres courts, cinq orteils. Sexes difficiles à distinguer, la région cloacale des femelles est plus développée que celle des mâles, contrairement à ce qui se passe chez la majorité des espèces du genre. La queue de la femelle est moins haute que celle du mâle lors de la période de reproduction. Trois morphotypes avaient été décrits à Kyushu, ceux du nord de l’île, semblables aux populations du district de Chugoku (Honshu), qui correspond à naevius stricto sensu, caractérisé par des marbrures blanches sur les flancs, le ventre et la queue, mais pas sur le dos, des membres courts et une tête large. Celui du sud de Kyushu, proche des populations de Shikoku et du district de Kinki (Honshu) (désormais H. yatsui), qui présente une abondante moucheture sur tout le corps et est de petite taille. Un type du centre de Kyushu enfin (région d'Oita), qui se serait installé à la faveur de la réunification de l’île sur la zone qui s’est formée récemment, au Quaternaire, dite Beppu-Shimabara, est de grande taille (plus de 15 cm), présente un pigment blanc sur tout le corps comme yatsui et des membres allongés ainsi qu'une tête étroite. Ce dernier type pourrait être plus proche de yatsui que de naevius. Sac d'oeufs allongé, environ 20 oeufs par sac.

* Régions montagneuses dans le district de Chugoku (sud de Honshu) et au nord de Kyushu, au nord de H. yatsui. Forêts le long de ruisseaux entre 500 et 1 000 m, où les animaux vivent cachés sous les pierres et dans le sol. LC. Aquatique pendant la reproduction de mars à avril. Les sacs de frai sont fixés à des pierres ou des branches immergées dans le courant, parfois dans des ruisseaux souterrains. Métamorphose de juillet à septembre.

Aquaterrarium de type sous-bois humide avec une partie en eau courante encombrée de pierres. Un exemplaire était en bonne santé après 17 ans de captivité. Thorn a décrit la reproduction qui a eu lieu dans l’eau à 8°C et observe les particularités du comportement de cette forme par rapport à celles d'eau stagnante : absence de tache gulaire chez le mâle, qui ne protège pas sa progéniture, n’effectue pas de mouvement caudal, mais a tendance à s’insinuer sous sa partenaire, un caractère absent chez H. nebulosus, et qui représenterait une évolution du point de vue du comportement sexuel des Urodèles rapprochant H. naevius des Ambystomatides et Salamandrides. Il s'agit peut-être d'un phénomène de convergence. Cependant, certaines phylogénies parlent en faveur d'une filiation Hynobiides-Ambystomatides (Samuels, 2005), déjà évoquée plus haut. H. naevius serait donc l'un des plus évolués au sein des Hynobiidae. AT+.


From Les Urodèles du Monde, 1e edition, 2007:

Hynobius naevius (Temminck et Schlegel, 1838)

Comprend trois groupes morphologiquement différenciés, selon Sato et al (1994). 15 cm (population centrale de Kyushu). 14 sillons costaux. Séries de dents voméro-palatines longues en forme de V. Parotoïdes distinctes. Parties dorsales noirâtres à noir violacé marbré d’un pigment blanchâtres à bleuâtre plus ou moins présent selon les populations (voir plus loin). Le mâle est plus sombre (Thorn, 1972). Parties inférieures roses à gris clair parsemées de taches blanches. œil grand, tête large, corps trapu, queue courte, moins longue que le tronc, épaisse et cylindrique, se terminant en pointe obtuse. Membres courts, cinq orteils. Sexes difficiles à distinguer, la région cloacale des femelles est plus développée que celle des mâles, contrairement à ce qui se passe chez la majorité des espèces du genre. La queue de la femelle est moins haute que celle du mâle lors de la période de reproduction. Régions montagneuses du sud-ouest de Honshu, de Shikoku et de Kyushu. Trois morphotypes ont été décrits de Kyushu, ceux du nord de l’île, semblables aux populations du district de Chugoku (Honshu), celles du sud de Kyushu proches des populations de Shikoku et du district de Kinki (Honshu), celles du centre de Kyushu (District d’Oita) qui se seraient installées à la faveur de la réunification de l’île sur la zone qui s’est formée récemment, au Quaternaire, dite Beppu-Shimabara. Le type nord de Kyushu a des marbrures blanches sur les flancs, le ventre et la queue, mais pas sur le dos, des membres courts et une tête large. Les types du centre et du sud ont un pigment blanc sur tout le corps, mais celui du centre est beaucoup plus grand que les deux autres (jusqu’à plus de 15 cm), il a des membres allongés et une tête étroite. Le type du sud présente une abondante moucheture sur tout le corps, est de petite taille et a des proportions intermédiaires entre les deux autres. Forêts le long de ruisseaux entre 500 et 1 000 m, où les animaux vivent cachés sous les pierres et dans le sol. 74 815 km2. LC. Aquatiques pendant la reproduction de mars à avril. Les sacs de frai (une vingtaine d’œufs par sac) sont fixés à des pierres ou des branches immergées dans le courant, parfois dans des ruisseaux souterrains. Métamorphose de juillet à septembre.

Aquaterrarium de type sous-bois humide avec une partie en eau courante encombrée de pierres. Un exemplaire était en bonne santé après 17 ans de captivité. Thorn a décrit la reproduction qui a eu lieu dans l’eau à 8 °C et observe les particularités du comportement de cette forme par rapport à celles du complexe nebulosus/lichenatus: absence de tache gulaire chez le mâle, qui ne protège pas sa progéniture, n’effectue pas de mouvement caudal, mais a tendance à s’insinuer sous sa partenaire, un caractère absent chez H. nebulosus, et qui représenterait une évolution du point de vue du comportement sexuel des Urodèles rapprochant H. naevius des Ambystomatides et Salamandrides.




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Citation: AmphibiaWeb. 2024. <https://amphibiaweb.org> University of California, Berkeley, CA, USA. Accessed 29 Mar 2024.

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