AmphibiaWeb - Hemidactylium scutatum
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Hemidactylium scutatum (Temminck, 1838)
Four-toed Salamander
family: Plethodontidae
subfamily: Hemidactyliinae
genus: Hemidactylium
Species Description: Temminck, C. J., and H. Schlegel. 1838. Fauna Japonica sive Descriptio animalium, quae in itinere per Japonianum, jussu et auspiciis superiorum, qui summum in India Batava Imperium tenent, suscepto, annis 1823–1830 colleget, notis observationibus et adumbrationibus illustratis. Volume 3 (Chelonia, Ophidia, Sauria, Batrachia). Leiden: J. G. Lalau.

© 2006 Michael Graziano (1 of 71)
Conservation Status (definitions)
IUCN Red List Status Account Least Concern (LC)
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CITES No CITES Listing
National Status None
Regional Status None
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bookcover Excerpts from Les Urodèles du Monde, 1st and 2nd editions and more recent updates, by Jean Raffaëlli (©2007, ©2014 by Jean Raffaëlli), used with permission. The 2nd edition of this book is available directly from the author: jean.raffaelli@laposte.net and from this website.

Author: Jean Raffaëlli

Hemidactylium scutatum (Schlegel, 1838)
Desmodactyle

Sans doute deux espèces cryptiques sous ce taxon, l'une au nord, l'autre au sud de l'aire, qui est très étendue. 10 cm. Quatre orteils, membres courts. Queue égale à 57% de la longueur totale, plus courte chez la femelle. Constriction à la base de la queue. Autotomie présente. Museau tronqué chez le mâle sexuellement actif, arrondi chez la femelle, les dents prémaxillaires dépassent chez le mâle. Vive coloration ventrale, blanche recouverte de petites taches noires arrondies. Coloration dorsale brun roux, flancs grisâtres. Larves de type d’eau stagnante.

* Forêts près des mares, marécages, fossés, petits cours d’eau libres de poissons où les femelles pondent dans les tapis de mousses et de sphaignes en bordure immédiate de l’eau. De la Nouvelle-Ecosse, du Nouveau-Brunswick, du sud du Québec et du sud de l’Ontario au Golfe du Mexique (Louisiane, Mississippi, Alabama, nord de la Floride et Géorgie), vers l’ouest jusqu’en Oklahoma, Missouri, Wisconsin et Minnesota. L’aire est discontinue et fortement morcelée vers le sud et l’ouest. LC. Danger d’isolement des populations lié aux exigences particulières de cette espèce. Populations viables dans des zones semi rurales ou modérément développées du sud de la Nouvelle-Angleterre. Reproduction à l’automne, ponte au printemps dans des cavités creusées dans la mousse, notamment la sphaigne, où sont souvent déposées plusieurs pontes allant jusqu’à plus de 1 100 œufs (de 30 à 35 femelles) gardées par une ou deux femelles pendant les premières semaines, la moyenne du nombre d’œufs par ponte étant de 40. Ce phénomène pourrait être dû au manque de sites de pontes adéquat. L’incubation dure environ deux mois, les larves en s’échappant des œufs glissent vers les points d’eau en contrebas, puis se métamorphosent après 4 à 5 semaines à une taille d’environ 2 cm.

L’installation comprend une vaste surface terrestre composée de terreau de forêt recouvert d’écorces et de feuilles mortes, et une partie aquatique moins étendue et de faible profondeur au bord de laquelle seront installées des mousses et/ou sphaignes en contact avec les deux milieux. Les animaux semblent territoriaux, un bac de 100 x 30 cm étant requis pour deux couples, même si des succès ont été obtenus avec des bacs moins vastes. La nourriture à base d’insectes de petite taille doit être abondante. Hygrométrie importante, température de 1 à 3°C pendant 3 à 4 mois (Szepanski, com. orale), jusqu'à 18-20°C le reste de l’année. A 24°C, les animaux pratiquent l'autotomie et meurent (Szepanski).

Les larves sont nourries de petites daphnies, leur taille réduite à la métamorphose (19 mm) rend le nourrissage délicat. Les juvéniles sont gardés dans de petites boîtes sur fond de terreau de feuilles humides et quelques mousses et sont nourris de collemboles, drosophiles ou morceaux de Lumbriculusen y adjoignant de petits morceaux de pomme. La température de maintien ne doit pas descendre sous 10°C. Selon Szepanski, qui a obtenu la reproduction en captivité, un brusque réchauffement au printemps déclenche la ponte, après la reproduction qui a lieu à l'automne. AT-.


From Les Urodèles du Monde, 1e edition, 2007:

Genre HEMIDACTYLIUM Tschudi, 1838

N’abrite qu’une seule espèce, longtemps considérée comme une énigme d’un point de vue taxonomique. Selon des travaux moléculaires récents, elle semble toutefois plus proche des Bolitoglossinae que des ex-Hemidactyliini (actuels Spelerpinae) où elle se trouvait rangée. Pour Macey, cette espèce aurait donné naissance aux Bolitoglossinae. Langue protractile attachée à la mandibule par un génioglossus modérément allongé. Second basibranchial ossifié. Est des Etats-Unis atteignant le Canada. Larves aquatiques, mais ponte et habitat terrestre. L’aspect général, notamment la constriction de la queue, rappelle aussi étroitement certains Bolitoglossines. Quatre orteils comme chez Batrachoseps.

Hemidactylium scutatum (Schlegel, 1838)

10 cm. 13-14 sillons costaux. Quatre orteils, membres courts. Constriction à la base de la queue. Parties inférieures blanches couvertes de petites taches noires arrondies. Queue égale à 57 % de la longueur totale, plus courte chez la femelle. Autotomie. Museau tronqué chez le mâle sexuellement actif, arrondi chez la femelle, les dents prémaxillaires dépassent chez le mâle. Coloration dorsale brun roux, flancs grisâtres. Larves de type d’eau stagnante. Forêts près des mares, marécages, fossés, petits cours d’eau libres de poissons où les femelles pondent dans les tapis de mousses et de sphaignes en bordure immédiate de l’eau (photo p. 14). De la Nouvelle-Ecosse, du Nouveau-Brunswick, du sud du Québec et sud de l’Ontario au Golfe du Mexique (Louisiane, Mississippi, Alabama, nord de la Floride et Géorgie), vers l’ouest jusqu’en Oklahoma, Missouri, Wisconsin et Minnesota. L’aire est discontinue et fortement morcelée vers le sud et l’ouest. 1510 367 km2. LC. Danger d’isolement des populations lié aux exigences particulières de l’espèce. Populations viables dans des zones semi rurales ou modérément développées du sud de la Nouvelle-Angleterre. Reproduction à l’automne, ponte au printemps dans des cavités creusées dans la mousse, notamment la sphaigne, où sont souvent déposées plusieurs pontes allant jusqu’à plus de 1 100 œufs (de 30 à 35 femelles) gardées par une ou deux femelles pendant les premières semaines, la moyenne du nombre d’œufs par ponte étant de 40. Ce phénomène pourrait être dû au manque de sites de pontes adéquat. L’incubation dure environ deux mois, les larves en s’échappant des œufs glissent vers les points d’eau en contrebas, puis se métamorphosent après 4 à 5 semaines à une taille d2 cm.

L’installation comprend une vaste surface terrestre composée de terreau de forêt recouvert d’écorces et de feuilles mortes, et une partie aquatique moins étendue et de faible profondeur au bord de laquelle seront installées des mousses et/ou sphaignes en contact avec les deux milieux. Les animaux semblent territoriaux, un bac de 100 x 30 cm étant requis pour deux couples. La nourriture à base d’insectes de petite taille et isopodes doit être abondante. Hygrométrie importante, température de 8 °C pendant trois mois, 18-20 °C le reste de l’année. Les larves sont nourries de petites daphnies, leur taille réduite à la métamorphose rend le nourrissage délicat. Les juvéniles sont gardés dans de petites boîtes sur fond de terreau de feuilles humides et quelques mousses et sont nourris de collemboles, drosophiles ou morceaux de Lumbriculus en y adjoignant de petits morceaux de pomme. La température de maintien ne doit pas descendre sous 10 °C.




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Citation: AmphibiaWeb. 2024. <https://amphibiaweb.org> University of California, Berkeley, CA, USA. Accessed 28 Mar 2024.

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