AmphibiaWeb - Gyrinophilus porphyriticus
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(Translations may not be accurate.)

Gyrinophilus porphyriticus (Green, 1827)
Spring Salamander, Blue Ridge Spring Salamander, Carolina Spring Salamander, Kentucky Spring Salamander, Northern Spring Salamander
family: Plethodontidae
subfamily: Hemidactyliinae
genus: Gyrinophilus

© 2004 Henk Wallays (1 of 140)
Conservation Status (definitions)
IUCN Red List Status Account Least Concern (LC)
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CITES No CITES Listing
National Status None
Regional Status None
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bookcover Excerpts from Les Urodèles du Monde, 1st and 2nd editions and more recent updates, by Jean Raffaëlli (©2007, ©2014 by Jean Raffaëlli), used with permission. The 2nd edition of this book is available directly from the author: jean.raffaelli@laposte.net and from this website.

Author: Jean Raffaëlli

Gyrinophilus porphyriticus porphyriticus (Green, 1827)
Gyrinophile du Nord

Comprend G. p. inagnoscus Mittleman, 1942, de l'Ohio. 21 cm. 17 à 19 sillons costaux en général. Canthus rostralis distinct bordé d’une ligne claire et d’une autre sombre, moins accusées que chez G. p. danielsi et dunni, mais plus que chez duryi. Tête plus large chez le mâle, qui est plus robuste. Coloration dorsale orange saumon à rosacé avec un dessin réticulé sombre ne formant pas de taches bien définies. Présence de mélanophores sur le ventre. Marques plus intenses sur le dos et les flancs des exemplaires de Nouvelle-Angleterre et du Canada.

* À travers l’est des Etats-Unis et les parties frontalières du Canada jusqu’au nord de l’Ohio, le nord-est de la Virginie Occidentale et le centre et l’est de la Virginie, et à travers la vallée du Tennessee jusqu'au nord de l’Alabama, le nord-ouest de la Géorgie et le nord-est du Mississippi, au sud jusqu’au Piémont de Caroline du Nord, de Caroline du Sud et de Géorgie. Les populations du sud des Appalaches (Carolines, Géorgie, Tennessee, Alabama) actuellement considérées comme porphyriticus sont appelées à rejoindre le clade danielsi. Entre 100 et 2 000 m. Pas de dimorphisme sexuel accusé ni de glande hédonique définie chez le mâle. Ruissellements, grottes humides, fossés en eau courante de routes forestières, bords des ruisseaux, rarement dans le lit même des grands cours d’eau. De 40 à 60 œufs pondus en moyenne dans les anfractuosités de roches et sous terre, gardés par la femelle. Une ponte observée sous une pierre plate dans le courant en terrarium (obs. pers.). La femelle reste proche des œufs et les touche du museau et du corps en allant des uns aux autres lorsqu’ils sont découverts. Les larves atteignent une grande taille. Les larves et adultes se nourrissent souvent d’autres salamandres. Agressif. LC. Encore abondant, mais en régression. Une seule larve retrouvée dans un site de Pennsylvanie où 75 animaux avaient été recensés quelques années plus tôt (Highton, com. pers.).

Aquaterrarium de grande taille sur fond rocheux en eau courante, peu profonde et fortement oxygénée, bordée de mousses, souches et pierres indispensables pour formes des abris et éviter la prédation entre individus. De multiples cachettes doivent être à disposition. Nourriture abondante, notamment vers de terre et limaces. Un exemplaire adulte a été observé en train d’en ingérer un autre de taille à peine inférieure. Le gradient d’humidité est élevé, la température ne doit pas excéder 18°C. Latence hivernale. Les larves croissent très rapidement et doivent être séparées des adultes et élevées isolément. AT+.

Gyrinophilus porphyriticus duryi (Weller, 1930)
Gyrinophile du Kentucky

Décrite au rang spécifique, cette forme est morphologiquement bien différenciée des autres membres du complexe porphyriticus, et devrait retrouver le rang d'espèce (Converse et al.). 19 cm. Parties supérieures plus claires que les autres formes, blanchâtres à rose pâle. Taches distinctes sombres peu nombreuses sur le dos et les flancs supérieurs. Pas de ligne sombre le long du canthus rostralis, qui est indistinct. Tête étroite. Coloration ventrale rosacée, immaculée.

* Nord-est du Kentucky et centre sud de l’Ohio, s’hybride sur une grande zone avec G. p. porphyriticus (sud de l’Ohio, sud de la Virginie Occidentale, sud-ouest de la Virginie, est du Tennessee, et probablement extrême nord-ouest de la Caroline du Nord).

Même installation que pour la forme nominative. Un peu plus aquatique, un aquarium avec des affleurements rocheux étant suffisant. Très vorace. AT+.

Gyrinophilus porphyriticus danielsi (Blatchley, 1901)
Gyrinophile des Blue Ridge

Ce taxon et le suivant, que Bishop (1943) considérait encore comme deux sous- espèces d'une même espèce G. danielsi, recouvrent un complexe d'espèces. Le nom danielsi est appelé à être restauré au rang de l'espèce pour désigner les populations d'altitude du sud des Appalaches et celles du Piémont jusqu'en Alabama, dont certaines actuellement considérées comme G. p. porphyriticus et G. p. dunni, selon des études moléculaires portant sur les allozymes (Converse et al. ). 20,4 cm. Taches sombres sur fond rougeâtre à orange foncé, canthus rostralis prononcé bordé d’une ligne noire, petites taches noires et réticulations nombreuses sur la gorge, notamment chez les exemplaires d’altitude, coloration ventrale rose rougeâtre immaculée. Comprend l'ancien Gyrinophilus danielsi polystictus Reese, 1950, abandonné, et qui était réservé aux populations d'altitude avec une très importante ponctuation sur la gorge. Adams & Beachy (2001) ont montré, sur la base de marqueurs morphologiques d'individus de six régions géographiques du sud des Appalaches (Blue Ridge, Piémont, Mts Nantahala, Mts Balsam, Mts Cowee nord, Mts Cowee sud), que cette forme et G. p. dunni recouvrent plusieurs entités séparées. Les exemplaires des Mts Balsam, de Cowee nord et de Cowee sud, notamment, diffèrent entre eux et de ceux des Blue Ridge, du Piémont et des Mts Nantahala. Outre des différences de morphologie (taille, forme du corps et de la tête notamment), les exemplaires de Cowee nord et de Cowee sud, par exemple, sont isolés sexuellement et sans doute génétiquement, et correspondent sans doute à deux espèces valides.

* Sud des Appalaches, s’hybride avec G. p. porphyriticus et avec des hybrides porphyriticus x duryi dans le nord-ouest de la Caroline du Nord et le nord- est du Tennessee, et avec dunni à basse altitude à l’extrémité sud des Appalaches (Brandon, 1966). Très aquatique.

Reproduit régulièrement chez Thorn à partir d’un couple installé dans un petit aquarium en eau courante peu profonde, à basse température. AT+.

Gyrinophilus porphyriticus dunni Mittleman & Jopson, 1941
Gyrinophile des Carolines

La validité de cette forme, anciennement considérée comme une sous-espèce de danielsi, est douteuse. Elle devrait être placée en synonymie avec danielsi. Le nom dunni pourrait toutefois être avantageusement réutilisé pour définir l'une des espèces cryptiques comprises dans le complexe danielsi/dunni, et notamment les populations habitant le Piémont et les Mts Nantahala (Adams & Beachy, 2001, voir plus haut). Le nom polystictus Reese, du Mt Mitchell, pourrait également être réemployé. Tel que défini actuellement, G. p. dunni est marqué par des parties supérieures orangées abondamment couvertes de pigment noir qui s’étend sur les flancs, mais sans former de taches bien définies, et par l'absence de pigment ou réticulations noirs sur la gorge, contrairement à G. p. danielsi. 16 cm (holotype), sans doute plus grand. Parties inférieures rose orange immaculées. Museau large. Canthus rostralis très prononcé, bordé d’une ligne claire, jaune, et d’une autre sombre.

* Le long de l’extrême sud des Appalaches méridionales et du Piémont, s’hybride avec G. p. danielsi le long de la ligne de la chaîne et avec porphyriticus vers l’ouest dans le nord-ouest de la Géorgie et le nord de l’Alabama, ainsi que dans le Piémont.


From Les Urodèles du Monde, 1e edition, 2007:

Gyrinophilus porphyriticus porphyriticus (Green, 1827)

21 cm. 17 à 19 sillons costaux en général. Canthus rostralis distinct bordé d’une ligne claire et d’une autre sombre, moins accusées que chez G. p. danielsi et dunni, mais plus que chez duryi. Coloration dorsale orange saumon à rosacé avec un dessin réticulé sombre ne formant pas de taches bien définies. Présence de mélanophores sur le ventre. Marques plus intenses sur le dos et les flancs des exemplaires de Nouvelle- Angleterre et du Canada. à travers l’est des Etats-Unis et les parties frontalières du Canada jusqu’au nord de l’Ohio, le nord-est de la Virginie Occidentale et le centre et l’est de la Virginie, et à travers la vallée du Tennessee jusqu’au Tennessee, le nord de l’Alabama, le nord-ouest de la Géorgie et le nord-est du Mississippi, au sud jusqu’au Piémont de Caroline du Nord, Caroline du Sud et Géorgie. Entre 100 et 2 000m. 763 827 km2 (toutes formes confondues). LC. Pas de dimorphisme sexuel accusé ni de glande hédonique définie chez le mâle. Ruissellements, grottes humides, fossés en eau courante de routes forestières, bords des ruisseaux, rarement dans le lit-même des grands cours d’eau (photo p.23). De 40 à 60 œufs pondus en moyenne dans les anfractuosités de roches et sous terre, gardés par la femelle. Une ponte observée sous une pierre plate dans le courant en terrarium (obs. pers.). La femelle reste proche des œufs et les touche du museau et du corps en allant des uns aux autres lorsqu’ils sont découverts. Les larves atteignent une grande taille. Les larves et adultes se nourrissent souvent d’autres salamandres. Espèce très agressive. Ce taxon recouvrerait un complexe d’espèces, selon Adams et Beachy (2001). Dans l’attente, maintenons les quatre sous- espèces traditionnellement reconnues.

Aquaterrarium de grande taille sur fond rocheux en eau courante, peu profonde et fortement oxygénée, bordée de mousses, souches et pierres indispensables pour formes des abris et éviter la prédation entre individus. De multiples cachettes doivent être à disposition. Nourriture abondante, notamment vers de terre et limaces. Un exemplaire adulte a été observé en train d’en ingérer un autre de taille à peine inférieure. Le gradient d’humidité est élevé, la température ne doit pas excéder 18 °C. Latence hivernale. Les larves croissent très rapidement et doivent être séparées des adultes et élevées isolément.

Gyrinophilus porphyriticus duryi (Weller, 1930)

Parties supérieures plus claires que les autres formes, blanchâtres à rose pâle. Taches distinctes sombres peu nombreuses sur le dos et les flancs supérieurs. Pas de ligne sombre le long du canthus rostralis, qui est indistinct. Tête étroite. Coloration ventrale rosacée. Nord-est du Kentucky et centre sud de l’Ohio, s’hybride sur une grande zone avec G. p. porphyriticus (sud de l’Ohio, sud de la Virginie Occidentale, sud-ouest de la Virginie, est du Tennessee, et probablement extrême nord-ouest de la Caroline du Nord).

Gyrinophilus porphyriticus danielsi (Blatchley, 1901)

Taches sombres sur fond rougeâtre à orange foncé, canthus rostralis prononcé bordé d’une ligne noire, petites taches noires nombreuses sur la gorge, notamment des exemplaires d’altitude, coloration ventrale rose rougeâtre immaculée. Sud des Appalaches, s’hybride avec G. p. porphyriticus et avec des hybrides porphyriticus x duryi dans le nord-ouest de la Caroline du Nord et le nord-est du Tennessee, et avec dunni à basse altitude à l’extrémité sud des Appalaches.

Forme reproduire régulièrement chez Thorn à partir d’un couple installé dans un petit aquarium en eau courante peu profonde, à basse température.

Gyrinophilus porphyriticus dunni Mittleman et Jopson, 1941

Parties supérieures orangées abondamment couvertes de pigment noir qui s’étend sur les flancs, mais sans former de taches bien définies. Parties inférieures rose orange immaculées. Museau large. Canthus rostralis très prononcé, bordé d’une ligne claire, jaune, et d’une autre sombre. Mâchoire inférieure couverte de petites taches blanches et noires. Pas de pigment noir sur la gorge. Le long de l’extrême sud des Appalaches méridionales et le Piémont, s’hybride avec G. p. danielsi le long de la ligne de la chaîne et avec porphyriticus vers l’ouest dans le nord-ouest de la Géorgie et le nord de l’Alabama, ainsi que dans le Piémont. Selon Wynn (com. pers.), ce taxon ne serait pas valide et serait à rattacher à danielsi, qui serait une bonne espèce.




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Citation: AmphibiaWeb. 2024. <https://amphibiaweb.org> University of California, Berkeley, CA, USA. Accessed 28 Mar 2024.

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