AmphibiaWeb - Neurergus kaiseri
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Neurergus kaiseri Schmidt, 1952
Lorestan Newt, Luristan Newt, Emperor Spotted Newt, Zagros Newt, Iranian Harlequin Newt, Kaiser Newt
Subgenus: Neurergus
family: Salamandridae
subfamily: Pleurodelinae
genus: Neurergus

© 2016 Dr. Joachim Nerz (1 of 79)
Conservation Status (definitions)
IUCN Red List Status Account Vulnerable (VU)
CITES Appendix I
National Status Protected in Iran
Regional Status None

   

 

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bookcover Excerpts from Les Urodèles du Monde, 1st and 2nd editions and more recent updates, by Jean Raffaëlli (©2007, ©2014 by Jean Raffaëlli), used with permission. The 2nd edition of this book is available directly from the author: jean.raffaelli@laposte.net and from this website.

Author: Jean Raffaëlli

Neurergus (Neurergus) kaiseri Schmidt, 1952
Neurergue du Louristan

Deux populations génétiques très divergentes au sein de cette espèce (Hendrix et al.). Très menacé. 13,5 cm (M), 15,8 cm (F). Large bande vertébrale jaune à orangée, plus ou moins ondulante. Région dorso-latérale noire. Flancs jaunes, plus ou moins interrompus par des barres noires. Taches jaunes à blanchâtres arrondies sur les côtés de la queue. Une tache jaune entre les yeux se rétrécissant vers le museau. Une tache jaune derrière chaque œil qui descend jusqu’à la mâchoire supérieure. Parties inférieures rouge orange. Tête et tronc légèrement déprimés. Les membres se recouvrent lorsque appliqués contre le tronc. Pendant la période de reproduction, le cloaque du mâle est doté d'une fente et est renflé alors que celui de la femelle forme un cône allongé de 5-6 mm. La queue du mâle est plus allongée, les taches caudales latérales présentent une coloration plus vive chez le mâle en rut. La femelle est plus grande et d'apparence plus massive (Sharifi et al., 2012).

* Connu de 13 localités (dont deux décrites en 2008, Sharifi et al., Baran et al., et huit nouvelles par Sharifi et al., 2013), isolées dans la région de Shah Bazan et de Shevi, dans le sud des Mts Zagros (Louristan), Iran, entre 500 et 1 430 m, faisant passer la superficie totale de l'habitat de 212 à 789 km2. Région très accidentée, chaude et sèche, caractérisée par de courtes pluies l’hiver au cours desquelles les animaux se reproduisent, suivies d’une longue estivation. Les ruisseaux où subsiste cette espèce sont entourés de falaises et fortes pentes recouvertes d'une végétation rase composée notamment de chênes, saules et pistachiers. Selon Steinfartz (2002), N. kaiseri, contrairement au reste du genre, se reproduit dans des pièces d'eau ou ruisseaux lents, et à partir d’ancêtres rhéophiles, s’est réadaptée à la vie en eau stagnante, ce que prouve l’aspect des larves, courtes avec des branchies ramifiées, se métamorphosant dans l’année (les autres espèces hibernent à l’état larvaire), et la taille des oeufs (45 à 60), pondus isolément sur les plantes et les interstices de roches ou le gravier, et plus petits que chez les autres espèces. EN. 1.277 animaux ont été observés au total par Sharifi et al. (2013) dans les 13 sites répertoriés, dont 86% à Bozorgab et Kerser. L'UICN a obtenu en 2010, à la demande de l'Iran et de la communauté scientifique, que cette espèce soit soumise à Cites en annexe 1 de la Convention de Washington. Menacé par la déforestation, la sécheresse qui a sévi dans années 2000, les prélèvements pour la terrariophilie et la création d'un barrage sur la rivière Dez à l'origine de l'irruption d'une faune piscicole exogène (Sharifi et al., 2013). Protégé par l’Iran, importé en Europe pendant plusieurs années, mais les importations auraient cessé, bien que de nombreux animaux entassés aient été encore aperçus en vente dans une animalerie du centre de Téhéran au printemps 2012.

Reproduit par les Russes, qui ont font état d’exportations via l’Azerbaïdjan. En 2005, des exemplaires ont été exportés d’Iran vers l’Ukraine (Bogaerts, com. pers.), et en 2006, une nouvelle exportation d’adultes a eu lieu vers la Russie (Timofeev, com. pers.). Le statut conservatoire devrait désormais limiter les prélèvements sauvages de cette espèce très recherchée pour ses vives couleurs. Une importante population d'animaux nés en captivité subsistait dans les années 2010 dans les élevages d'amateurs en Europe et en Amérique du Nord. Un programme d'élevage ex situ a été lancé au zoo du comté de Sedgwick (Arkansas) mené par Nate Nelson et Robert Browne. La chytridiomycose (chytride, Bd) a été détectée chez plusieurs spécimens maintenus en Europe. Un aquaterrarium sec avec des températures relativement élevées (25°C) est requis pour le maintien à l'état juvénile. Très aquatique à l'âge adulte, mais une partie terrestre reste nécessaire, certains individus recherchant des zones sèches l'été. Petite pompe brassant et filtrant l'eau sur fond de gravier et de roches et en présence de mousse de Java pour garantir une importante oxygénation. La nourriture (crustacés, chironomes, vers) doit être distribuée régulièrement. Les larves se métamorphosent rapidement, après 3 mois et demi en captivité, à une taille de 4,5-5,5 cm. Température de maintien des adultes entre 10 et 25°C selon la saison (Schultschik, Fug). AT-.


From Les Urodèles du Monde, 1e edition, 2007:

Neurergus kaiseri Schmidt, 1952

14 cm. Large bande vertébrale jaune, plus ou moins ondulante. Région dorso-latérale noire. Flancs jaunes, plus ou moins interrompus par des barres noires. Taches jaunes arrondies sur les côtés de la queue. Une tache jaune entre les yeux se rétrécissant vers le museau. Une tache jaune derrière chaque œil qui descend jusqu’à la mâchoire supérieure. Parties inférieures rouge orange. Tronc légèrement déprimé. Les membres se recouvrent lorsque appliqués contre le tronc. Le cloaque du mâle est légèrement plus développé. Shah Bazan au nord de Dizfoul, dans le sud des Mts Zagros (Louristan, où vivent la plupart des popu­ lations), et Khuzestân, Iran, entre 500 et 1 430 m, désormais restreint à une zone comprise entre deux cours d’eau. Région chaude et sèche (contrairement à l’habitat des N. microspilotus et N. crocatus), caractérisée par de courtes pluies l’hiver au cours desquelles les animaux se reproduisent, suivies d’une longue estivation. Selon Steinfartz (2002), cette espèce, contrairement aux trois autres du genre, se reproduit dans des mares ou ruisseaux lents, et à partir d’ancêtres rhéophiles, s’est réadaptée à la vie en eau stagnante, ce que prouve l’aspect des larves, courtes avec des branchies ramifiées, se métamorphosant dans l’année (les autres espèces hibernent à l’état larvaire). 4 358 km2. EN. Moins de 1 000 adultes dans la nature (GAA). Menacée par la déforestation, la sécheresse qui a sévi dans années 2000 et les prélèvements pour la terrariophilie. Protégé par l’Iran, importé en Europe.

Reproduit par les Russes, qui font état d’importations via l’Azerbaïdjan. En 2005, des exemplaires ont été importés d'Iran vers l'Ukraine (Bogaerts, com. pers.), et en 2006, une nouvelle importation d'adultes a eu lieu vers la Russie (Timofeev, com. pers.). Un terrarium sec avec des températures relativement élevées (25 °C) est requis pour le maintien de cette espèce. Petite partie aquatique en eau calme, en présence de mousse de Java, pour garantir une importante oxygénation.




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Citation: AmphibiaWeb. 2024. <https://amphibiaweb.org> University of California, Berkeley, CA, USA. Accessed 25 Apr 2024.

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