AmphibiaWeb - Lissotriton helveticus
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Lissotriton helveticus (Razoumovsky, 1789)
Palmate newt, fadenmolch, leistenmolch, tritón palmeado, tritão-palmado, tritão-de-patas-espalmadas, tritó palmat, madfall balmwyddog, trådvandsalamander, niitvesilik, uhandre palmatua, triton palmé, tritone palmato, vinpootsalamander, draadstaartsalamand
Subgenus: Lissotriton
family: Salamandridae
subfamily: Pleurodelinae
genus: Lissotriton

© 2012 Javier Sunyer (1 of 73)
Conservation Status (definitions)
IUCN Red List Status Account Least Concern (LC)
CITES No CITES Listing
National Status None
Regional Status None

   

 

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bookcover Excerpts from Les Urodèles du Monde, 1st and 2nd editions and more recent updates, by Jean Raffaëlli (©2007, ©2014 by Jean Raffaëlli), used with permission. The 2nd edition of this book is available directly from the author: jean.raffaelli@laposte.net and from this website.

Author: Jean Raffaëlli

Lissotriton (Lissotriton) helveticus helveticus (Razoumovsky, 1789)
Triton palmé

7,5 cm (M), 9,2 cm (F). Mâle en période de reproduction : pattes postérieures palmées noirâtres, filament caudal de 4 à 7 mm derrière la queue qui est abruptement tronquée, tronc quadrangulaire, bourrelets dorso-latéraux, crête vertébrale basse et rectiligne se poursuivant sans interruption par la crête caudale supérieure. Ces traits rappellent certaines anciennes sous-espèces de Lissotriton vulgaris, désormais élevées au rang d'espèces. Tronc arrondi chez la femelle, extrémité de la queue pointue, souvent sans filament. Pour les deux sexes: parties supérieures brunes à olivâtres avec de petites taches foncées. Chez la femelle, ces taches peuvent s'unir pour former une ligne noirâtre sur chaque côté du dos. Parties inférieures blanc jaune ou orange clair, blanches sur les côtés. Parfois quelques points noirs sur le ventre. Gorge rosacée (un trait distinctif de cette espèce). Parfois une bande vertébrale rougeâtre chez la femelle en période terrestre. Une raie foncée longitudinale passant par l’œil sur le côté de la tête. Trois sillons longitudinaux sur le museau. Deux séries longitudinales de taches vert noir sur les côtés de la queue du mâle. Lobes labiaux bien développés durant la période de reproduction. Les papilles filiformes sur le cloaque du mâle, bien visibles chez le Triton ponctué, sont indistinctes. Le jeune est parfois vivement coloré (rouge brique).

* Espèce subatlantique. Espagne septentrionale, France, Grande-Bretagne, Belgique, Luxembourg, sud des Pays-Bas, Allemagne occidentale et Suisse jusqu’à l’extrême ouest de la République tchèque et la Pologne. Encore abondant. Espèce la plus commune de France. LC. Dans les montagnes, le stade larvaire peut se prolonger, populations néoténiques décrites de Lavognes dans les causses français, notamment sur le plateau du Larzac (Aveyron). Ubiquiste, acceptant de très petits points d’eau pour se reproduire (fossés, flaques, trous d’eau de forêt ou de prés, petits ruisseaux lents, fontaines, réservoirs). S’adapte à un habitat modifié (jardins). De 0 à 2 400 m (Pyrénées). Le comportement sexuel se rapproche de celui de L. montandoni avec lequel cette espèce partage plusieurs caractères : crête basse, absence de coloration spectaculaire chez le mâle, présence d’un filament caudal, carènes sur les flancs supérieurs formant un angle presque droit, tous caractères également partagés par plusieurs espèces du complexe vulgaris, mais pas par la forme nominative de vulgaris (Pecio & Rafinski, 1985). 150 à 200 œufs déposés par saison par femelle.

Aquaterrarium en eau légèrement acide (quelques feuilles mortes et aiguilles de pins), bien pourvu en végétation aquatique. Pond sur les plantes ou feuilles mortes. Hibernation de plusieurs mois dans la partie terrestre. De soudaines pluies au printemps, alliées à un réchauffement et un allongement de la photopériode déclenchent la migration vers l’eau (comme chez la majorité des Tritons) puis les parades nuptiales visibles en plein jour, en surface. Jeunes élevés à terre dans des bacs de feuilles mortes, nourris d’enchytrées, isopodes, petits vers, drosophiles ou larves de chironomes déposées à terre. Partie terrestre des adultes composée de terreau, feuilles mortes et quelques souches et écorces. Certains individus acceptent de rester à l’eau toute l’année. AT+.

- Lissotriton (Lissotriton) helveticus alonsoi (Seoane, 1885)
Triton palmé ibérique

Sous-espèce peu différenciée. Le nom Triton alonsoi Seoane, 1885, créé à partir d'animaux capturés dans les Asturies (in Thireau, 1986), a priorité sur Triton palmatus forma sequeirai Wolterstorff, 1905 (Triturus helveticus sequeirai), de la région de Porto, au Portugal. Taille plus faible que la forme nominative: 5,5 cm (M), 7 cm (F). La coloration générale est plus sombre, vert brun.

* Nord du Portugal, nord-ouest de l'Espagne.

- Lissotriton (Lissotriton) helveticus punctillatus (Schmidtler, 1970)
Triton palmé de Pozo Negro

7,5 cm (M), 7,9 cm (F), légèrement plus grand que la forme ibérique classique qui l'entoure. Les deux séries de taches noires sur les faces latérales de la queue du mâle, caractéristiques des deux autres sous-espèces, sont remplacées par une moucheture noire irrégulière. La moucheture est également présente sur les parties dorsales, elle est plus fine chez la femelle que chez le mâle et s'estompe sur les parties latérales. Absence de bande dorso-latérale.

* Décrit de Pozo Negro (lac de Kar), un lac de la cordillère Ibérique (province de Burgos), à 1 770 m, dans la Sierra de Demanda, au sud de l'Ebre, nord de l'Espagne. Dans les plantes sur les bords de ce lac à fond sableux et dépourvu de végétation en s'éloignant des bords. Menacé (EN) par la prédation exercée par des écrevisses et poissons introduits (GAA). Le lac de Kar est le seul biotope satisfaisant capable d'abriter cette forme dans la zone. Les larves hibernent dans l'eau contrairement aux autres populations de Tritons palmés proches, comme celle du lac de Valganon (1 230 m).


From Les Urodèles du Monde, 1e edition, 2007:

Lissotriton helveticus (Razoumowsky, 1789)

9,2 cm (F). Mâle en période de reproduction: pattes postérieures palmées noirâtres, filament caudal de 4 à 7 mm, tronc quadrangulaire, bourrelets dorso-latéraux, crête vertébrale basse et rectiligne. Ces traits rappellent certaines sous-espèces de Lissotriton vulgaris. Pour les deux sexes: parties inférieures blanc jaune ou orange clair, blanches sur les côtés. Gorge rosacée. Parfois une bande vertébrale rougeâtre chez la femelle en période terrestre. Une raie foncée longitudinale passant par l’œil sur le côté de la tête. Trois sillons longitudinaux sur le museau. Deux séries longitudinales de taches vert noir sur les côtés de la queue du mâle. Mâle plus petit que la femelle. Nord de la péninsule ibérique, France, Grande- Bretagne, Belgique, Luxembourg, sud des Pays-Bas, Allemagne occidentale et Suisse jusqu’à l’extrême ouest de la République Tchèque et la Pologne. Encore abondant. Espèce la plus commune de France. 1119 753 km2. LC. Dans les montagnes, le stade larvaire peut se prolonger, populations néoténiques décrites de lavognes dans les causses français, notamment sur le plateau du Larzac (Aveyron). Ubiquiste, acceptant de très petits points d’eau pour se reproduire (fossés, flaques, trous d’eau de forêt ou de prés, petits ruisseaux lents, fontaines, réservoirs). S’adapte à un habitat modifié (jardins). De 0 à 2 400 m (Pyrénées).

Aquaterrarium en eau légèrement acide (quelques feuilles mortes et aiguilles de pins), bien pourvu en végétation aquatique. Pond sur les plantes ou feuilles mortes. Hibernation de plusieurs mois dans la partie terrestre. De soudaines pluies au printemps, alliées à un réchauffement et un allongement de la photopériode déclenchent la migration vers l’eau (comme chez la majorité des Tritons) puis les parades nuptiales visibles en plein jour, en surface. Jeunes élevés à terre dans des bacs de feuilles mortes, nourris d’enchytrées, isopodes, petits vers, drosophiles ou larves de chironomes déposées à terre. Partie terrestre des adultes composée de terreau, feuilles mortes et quelques souches et écorces. Certains individus acceptent de rester à l’eau toute l’année.

Le comportement sexuel se rapproche de celui de L. montandoni avec lequel cette espèce partage plusieurs caractères: crête basse, absence de coloration spectaculaire chez le mâle, présence d’un filament caudal, carènes sur les flancs supérieurs formant un angle presque droit, tous caractères également partagés par plusieurs sous-espèces de vulgaris, mais pas par la forme nominative de vulgaris (Pecio et Rafinski, 1985). 150 à 200 œufs déposés par saison par femelle. Deux sous-espèces décrites, que plaçons en synonymie avec la forme nominative, car l’une est peu typique et assez variable, et l’autre ne semble être qu’une population géographique: Triturus helveticus sequeirai (Wolterstorff, 1905), de petite taille, de la région de Porto (Portugal) et Triturus helveticus punctillatus Schmidtler, 1970 de Pozo Negro, un lac de la cordillère ibérique (province de Burgos) à 1770 m, dans la Sierra de la Demanda, au sud de l’Ebre, avec une moucheture noire sur la queue. Cette population est menacée (EN) par la prédation exercée par des écrevisses et poissons introduits (GAA).



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Citation: AmphibiaWeb. 2024. <https://amphibiaweb.org> University of California, Berkeley, CA, USA. Accessed 20 Apr 2024.

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