AmphibiaWeb - Chioglossa lusitanica
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(Translations may not be accurate.)

Chioglossa lusitanica Bocage, 1864
Gold-striped salamander, goldstreifensalamander, salamandra rabilarga, salamandra portuguesa, salamàndria, gulstribet salamander, kuldtriip- salamander, arrubi, chioglosse portugais, pinchorra de rabolarga, chioglossa, aranycsikos szalamandra, ibériai sza
family: Salamandridae
subfamily: Salamandrinae
genus: Chioglossa

© 2012 Wouter Beukema (1 of 29)
Conservation Status (definitions)
IUCN Red List Status Account Vulnerable (VU)
CITES No CITES Listing
National Status None
Regional Status Bern Convention (Annex 2), 2002.

   

 

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bookcover Excerpts from Les Urodèles du Monde, 1st and 2nd editions and more recent updates, by Jean Raffaëlli (©2007, ©2014 by Jean Raffaëlli), used with permission. The 2nd edition of this book is available directly from the author: jean.raffaelli@laposte.net and from this website.

Author: Jean Raffaëlli

Genre CHIOGLOSSA Bocage, 1864
Absence de glande hédonique chez le mâle. Poumons réduits. Genre relicte, composé d’une seule espèce protégée, incluse dans l’Annexe II de la Convention de Washington. Deux populations bien différenciées (Alexandrino et al., 1997, 2005), l’une au nord, l’autre au sud de la rivière Mondego, dans le centre du Portugal, ayant rang de sous-espèces, et non d'espèces du fait du niveau modéré de différenciation génétique et de l'absence d'isolement génétique entre les deux formes, et ce malgré une distance génétique moyenne Nei D = 0,15, le seuil reconnu entre espèces vraies. Péninsule Ibérique.

Chioglossa lusitanica lusitanica Bocage, 1864
Chioglosse portugais du Sud

Correspond à la sous-espèce Chioglossa lusitanica brevidigitata Ferran de Almeida, Gonçalves, Sequeira, Texeira & Ferran de Almeida, 2001, soit aux populations du sud de l'aire distribuées au sud du Rio Mondego (Portugal), caractérisées notamment par des doigts, orteils et membres plus courts que la forme du nord, mais ce nom n'avait pas été retenu en l'absence de spécimen-type. La localité-type du Chioglosse ayant été localisée par Bocage à Buraçao, près de Coimbra, dans l'aire de la sous-espèce méridionale, c'est cette dernière qui prend le nom lusitanica, une nouvelle localité ayant été décrite pour la forme du nord (Valongo, près de Porto, nord-ouest du Portugal) (Arntzen et al., 2007). 16 cm. Tête déprimée, museau arrondi, œil protubérant, corps long et élancé, 10 à 11 sillons costaux. Membres grêles, peau lisse, queue cylindrique, très longue, plus courte chez le jeune. Chez le mâle, la queue est plus grêle, bien distincte de la racine caudale épaissie et s’amincit graduellement vers l’extrémité, brosse copulatrice rugueuse sur la face interne du bras chez le mâle en période de reproduction, mamelon cloacal du mâle de forme hémisphérique, mamelon cloacal de la femelle plus allongé. Parties supérieures brunes à brun foncé avec deux bandes longitudinales cuivrées et à reflets dorés, parfois jaunâtres. Ces bandes se rejoignent pour n’en former qu’une sur le dessus de la queue. Parties inférieures gris brun clair.

* Bords de ruisseaux à eau courante à la base des régions montagneuses jusqu’à 900 m, ne dépassant pas 1 500 m, dans le centre du Portugal au sud du Rio Mondego, dont la Serra de Estrela, jusqu'à Vila de Rei. Parfois simples ruissellements en milieu rocheux, se retire sous terre par temps chaud, là où les ruissellements subsistent, et dont elle ne s’éloigne jamais de plus de 30 m. NT. Menacé par les produits chimiques, les canalisations des cours d’eau et la plantation de pinèdes et eucalyptus. Se réfugie souvent dans les grottes, parfois dans les vieux puits de ferme. Accouplement en février mars semblable à celui pratiqué par la Salamandre tachetée et Mertensiella, à terre immédiatement au bord de l’eau ou dans l’eau peu profonde. Œufs fixés isolément ou en petites grappes aux pierres de ruisseaux ou ruissellements en octobre novembre, éclosion après 6 à 10 semaines, métamorphose l’été suivant (40-45 mm). La queue est capable d’autotomie. La sous-espèce du sud a tendance à vivre dans des zones plus montagneuses, plus fraîches et plus sèches que celle du nord.

- Chioglossa lusitanica longipes Arntzen, Groenenberg, Alexandrino, Ferran & Sequeira, 2007
Chioglosse portugais du Nord

Mêmes caractéristiques générales que la sous-espèce nominative, mais membres, doigts et orteils plus forts et plus allongés et coloration dorsale souvent moins vive. La variabilité de cette coloration dorsale, cuivrée à dorée, est la plus accentuée dans la zone d'hybridation entre les deux sous-espèces, dans la région de Mondego.

* Nord-ouest de l’Espagne (Galice, Asturies) et Portugal vers le sud jusqu'au Rio Mondego, dans le même habitat que la sous-espèce nominative. Vers l’est jusqu’aux Picos de Europa (Espagne). Localement abondant, surtout au Portugal (jusqu’à 4 à 5 individus par mètre linéaire de ruisseau). Plus rare en Espagne, en voie d’extinction en Galice.

Même maintien que pour Mertensiella, mais la profondeur de l’eau peut être encore plus faible. Le milieu doit être saturé d’humidité et rester frais. Courte hibernation à environ 5°C. Nourriture à base d’insectes, les vers de terre sont souvent refusés. Plus de 15 ans en captivité enregistrés chez l'auteur. AT+.


From Les Urodèles du Monde, 1e edition, 2007:

Genre CHIOGLOSSA Bocage, 1864
Pas de glande hédonique chez le mâle. Poumons réduits. Genre relicte, composé d'une seule espèce protégée, incluse dans l'Annexe II de la Convention de Washington. Proche de Mertensiella. Péninsule Ibérique.

Chioglossa lusitanica Bocage, 1864

Deux populations bien différenciées, selon Alexandrino et al (1997), l'une au nord, l'autre au sud de la rivière Mondego. La sous-espèce Chioglossa lusitanica brevidigitata Ferran de Almeida, Gonçalves, Sequeira, Texeira et Ferran de Almeida, 2001 pour les populations au sud du Rio Mondego (caractérisée notamment par des doigts, orteils et membres plus courts) n'a pas été retenue par Dubois et al, qui considèrent cette description non valide car dépourvue de spécimen-type. 16 cm. Tête déprimée, museau arrondi, ¦il protubérant, corps long et élancé, 10à 11 sillons costaux. Membres grêles, peau lisse, queue cylindrique, très longue, plus courte chez le jeune. Chez le mâle, la queue est plus grêle, bien distincte de la racine caudale épaissie et s'amincit graduellement vers l'extrémité, brosse copulatrice rugueuse sur la face interne du bras chez le mâle en période de reproduction, mamelon cloacal du mâle de forme hémisphérique, mamelon cloacal de la femelle plus allongé. Parties supérieures brunes à brun foncé avec deux bandes longitudinales cuivrées et à reflets dorés, parfois jaunâtres. Les bandes se rejoignent pour n'en former qu'une sur le dessus de la queue. Parties inférieures gris brun clair. Bords de ruisseaux à eau courante à la base des régions montagneuses jusqu'à 900 m, ne dépassant pas 1 500 m, nord-ouest de l'Espagne (Galice, Asturies) et Portugal vers le sud jusque dans la Serra de Estrella et Vila de Rei. Vers l'est jusqu'aux Picos de Europa (Espagne). Localement abon dante, surtout au Portugal (jusqu'à 4 à 5 individus par mètre linéaire de ruisseau). Plus rare en Espagne, en voie d'extinction en Galice. Parfois simples ruissellements en milieu rocheux, se retire sous terre par temps chaud, là où les ruissellements subsistent, et dont elle ne s'éloigne jamais de plus de 30 m. 56934km2. NT. Menacée par les produits chimiques, les canalisations des cours d'eau et la plantation de pinèdes et eucalyptus. Se réfugie souvent dans les grottes, parfois dans les vieux puits de ferme. Accouplement en février mars comme chez la salamandre tachetée ou Mertensiella, à terre immédiatement au bord de l'eau ou dans l'eau peu profonde. ‘ufs fixés isolément ou en petites grappes aux pierres de ruisseaux ou ruissellements en octobre novembre, éclosion après 6 à 10 semaines, métamorphose l'été suivant (40- 45mm). La queue est capable d'autotomie.

Même maintien que Mertensiella caucasica, mais la profondeur de l'eau peut être encore plus faible. Le milieu doit être saturé d'humidité et rester frais. Courte hibernation à environ 5 °C. Nourriture à base d'insectes, les vers de terre sont souvent refusés.



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Citation: AmphibiaWeb. 2024. <https://amphibiaweb.org> University of California, Berkeley, CA, USA. Accessed 18 Mar 2024.

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