AmphibiaWeb - Ambystoma talpoideum
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Ambystoma talpoideum (Holbrook, 1838)
Mole Salamander
Subgenus: Ambystoma
family: Ambystomatidae
genus: Ambystoma

© 2013 Todd Pierson (1 of 54)
Conservation Status (definitions)
IUCN Red List Status Account Least Concern (LC)
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CITES No CITES Listing
National Status None
Regional Status None
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bookcover Excerpts from Les Urodèles du Monde, 1st and 2nd editions and more recent updates, by Jean Raffaëlli (©2007, ©2014 by Jean Raffaëlli), used with permission. The 2nd edition of this book is available directly from the author: jean.raffaelli@laposte.net and from this website.

Author: Jean Raffaëlli

Ambystoma (Ambystoma) talpoideum (Holbrook, 1838)
Ambystome taupe

11,6 cm. 10-11 sillons costaux. Vit sous terre en dehors de la période de reproduction. Très probablement deux espèces sous ce taxon, l'une abritant les populations de la côte atlantique, l'autre celles du Golfe du Mexique, qui diffèrent notamment par le mode de ponte (voir plus loin). Populations néoténiques présentes. Espèce très courte et robuste, à queue courte, membres grands, tête large au museau arrondi, parotoïdes présentes. Parties dorsales brun clair, brun bleuâtre, gris foncé à noirâtres, avec de petites taches gris clair sur le dos et les flancs. Pigment blanc souvent présent sur le dessus de la queue. Cloaque turgescent et peau granuleuse sur les parties supérieures de la queue chez le mâle en période de reproduction, femelle plus grande que le mâle. Taches dorsolatérales jaunes et noires chez le jeune, taches vives noires et jaunes sur la queue. Les jeunes larves ont deux bandes dorsolatérales crème à jaunes, qui disparaissent chez les individus pédogénétiques. Ces derniers deviennent sombres et sont plus massifs que les individus métamorphosés.

* De l’est du Texas au nord de la Floride jusqu’au sud-est du Missouri, l’extrême sud de l’Illinois, l’extrême sud-ouest de l’Indiana et l’ouest du Kentucky. Vers l’ouest jusqu’au sud-ouest de l’Arkansas, où cette espèce a été découverte récemment. À l’est, de la moitié sud de la Caroline du Sud à la Floride. Populations isolées en Virginie centrale, Caroline du Nord, nord de la Géorgie, nord de l’Alabama et centre du Tennessee. Environs des lieux de ponte, dans les pinèdes et forêts de cyprès côtières, plaines inondées, populations néoténiques dans les mares permanentes. Les adultes terrestres se réfugient dans des terriers, parfois sous des débris végétaux en général dans des lieux plus humides que les autres espèces du genre (sauf A. texanum), à moins de 200 m des lieux de ponte (in AmphibiaWeb). Se reproduit dans des mares temporaires peu profondes dépourvues de poissons avec souvent une importante végétation, ainsi que dans les fossés, ornières et Carolina Bays (mares acides typiques de forêts de cyprès des Carolines). Ponte de novembre à janvier en Caroline du Sud. Œufs attachés au substrat ou débris végétaux (brindilles). Les individus néoténiques vivent et pondent dans des pièces d'eau permanentes plusieurs semaines avant les femelles métamorphosées, offrant un avantage aux larves d’animaux pédogénétiques qui sont déjà à un stade avancé face aux concurrents (A. opacum) et aux prédateurs (larves d’odonates). Parfois en association dans les mares avec A. maculatum, opacum et tigrinum. Les populations du Golfe du Mexique pondent par petites grappes de 40 œufs en moyenne (jusqu’à 500 oeufs par femelle), celles de l’Atlantique pondent des œufs isolément (jusqu’à 700). Les larves sont agressives. Les jeunes qui se métamorphosent quittent les mares de mai à octobre. LC. Nombreuses populations disparues par le comblement des mares, l’introduction de poissons migrateurs, la déforestation autour des zones de ponte. En Louisiane, une coupe sévère autour d’un lieu de ponte a réduit le nombre d’adultes migrant vers ce lieu et détourné les autres vers un autre lieu de ponte plus modeste (in GAA).

Installation en aquaterrarium avec une solide couche d’un mélange de terre, tourbe et sable dans lequel les animaux s’enfouissent et creusent des terriers. La reproduction a été déclenchée chez l’auteur à l’automne 1983 en abaissant la température et en inondant peu à peu la partie terrestre, ce qui a déclenché la migration vers l’eau. Les animaux sont restés aquatiques toute la durée de l’hiver qui a suivi. AT+.


From Les Urodèles du Monde, 1e edition, 2007:

Ambystoma talpoideum (Holbrook, 1838)

12 cm. Les populations de la côte atlantique et celles du Golfe du Mexique, qui diffèrent notamment par le mode de ponte, recouvrent sans doute deux espèces. Populations néoténiques présentes. Espèce très courte et robuste, à queue courte, membres grands, tête large au museau arrondi, parotoïdes présentes. Parties dorsales brun clair, brun bleuâtre, gris foncé à noirâtres, avec de petites taches gris clair sur le dos et les flancs. Cloaque turgescent et peau granuleuse sur les parties supérieures de la queue chez le mâle en période de reproduction. Taches dorsolatérales jaunes et noires chez le jeune, taches vives noires et jaunes sur la queue. Les jeunes larves ont deux bandes dorsolatérales crème à jaunes, qui disparaissent chez les individus pédogénétiques, qui deviennent sombres. De l’est du Texas à la Floride Nord jusqu’au sud-est du Missouri, l’extrême sud de l’Illinois, l’extrême sud-ouest de l’Indiana et l’ouest du Kentucky. Vers l’ouest jusqu’au sud-ouest de l’Arkansas, où cette espèce vient d’être découverte. à l’est de la moitié sud de la Caroline du Sud à la Floride. Populations isolées en Virginie centrale, Caroline du Nord, nord de la Géorgie, nord de l’Alabama et centre du Tennessee. Environs des lieux de ponte, dans les pinèdes et forêts de cyprès côtières, plaines inondées, populations néoténiques dans les mares permanentes (photo p. 25). Les adultes terrestres se réfugient dans des terriers, parfois sous des débris végétaux en général dans des lieux plus humides que les autres espèces du genre, sauf A. texanum. Se reproduit dans des mares temporaires peu profondes sans poissons avec souvent une importante végétation, ainsi que dans les fossés, ornières et Carolina Bays(mares acides typiques de forêts de cyprès des Carolines). Ponte de novembre à janvier en Caroline du Sud. œufs attachés au substrat ou débris végétaux (brindilles). Les individus néoténiques pondent plusieurs semaines avant les femelles métamorphosées, offrant un avantage aux larves d’animaux pédogénétiques qui sont déjà à un stade avancé face aux concurrents (opacum) et aux prédateurs (larves d’odonates). Les populations du Golfe du Mexique pondent par petites grappes de 40 œufs en moyenne (jusqu’à 500 œufs par femelle), celles de l’Atlantique pondent des œufs isolément (jusqu’à 700 œufs). Les larves sont agressives. Les jeunes qui se métamorphosent quittent les mares de mai à octobre. 678496km2. LC. Nombreuses populations disparues par le comblement des mares, l’introduction de poissons migrateurs, la déforestation autour des zones de ponte. En Louisiane, une coupe sévère autour d’un lieu de ponte a réduit le nombre d’adultes migrant vers ce lieu et détourné les autres vers un autre lieu de ponte plus modeste (in GAA).

Installation en aquaterrarium avec une solide couche d’un mélange de terre, tourbe et sable dans lequel les animaux s’enfouissent et creusent des terriers. La reproduction a été déclenchée chez l’auteur à l’automne 1983 en abaissant la température et en inondant peu à peu la partie terrestre, ce qui a déclenché la migration vers l’eau. Les animaux sont restés aquatiques tout l’hiver qui a suivi.




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Citation: AmphibiaWeb. 2024. <https://amphibiaweb.org> University of California, Berkeley, CA, USA. Accessed 19 Apr 2024.

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