AmphibiaWeb - Ambystoma jeffersonianum
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Ambystoma jeffersonianum (Green, 1827)
Jefferson Salamander
Subgenus: Xiphonura
family: Ambystomatidae
genus: Ambystoma
Species Description: Green, J. (1827). "An account of some new species of salamanders." Contributions of the Maclurian Lyceum to the Arts and Sciences 1: 3–8.

© 2011 Michael Graziano (1 of 55)
Conservation Status (definitions)
IUCN Red List Status Account Least Concern (LC)
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CITES No CITES Listing
National Status None
Regional Status None
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bookcover Excerpts from Les Urodèles du Monde, 1st and 2nd editions and more recent updates, by Jean Raffaëlli (©2007, ©2014 by Jean Raffaëlli), used with permission. The 2nd edition of this book is available directly from the author: jean.raffaelli@laposte.net and from this website.

Author: Jean Raffaëlli

Ambystoma (Xiphonura) jeffersonianum (Green, 1827)
Ambystome de Jefferson

21 cm. 12-13 sillons costaux. Femelles légèrement plus grandes que les mâles. Cloaque turgescent, queue plus comprimée avec une petite carène caudale supérieure brun jaunâtre chez le mâle à la saison de reproduction. Espèce fine et allongée, aux membres longs, doigts et orteils très allongés. Coloration générale sombre avec de nombreuses taches gris bleuâtre ou argentées sur les membres, les flancs inférieurs et la queue. Tête très large chez la larve, carènes caudales fortement pigmentées, doigts et orteils allongés. Le jeune est peu coloré, avec des taches grises à brun jaunâtre sur les flancs.

* Forêts de feuillus, souvent d’altitude, du centre du New Hampshire et du sud du Québec vers le sud-ouest jusqu’au sud de l’Indiana, l’extrême est de l’Illinois, le centre du Kentucky, l’ouest de la Virginie et la Virginie Occidentale. Zone hybride importante avec A. laterale au nord-ouest de cette aire. La distribution est clairsemée. Cette espèce est la première de la saison à se reproduire au sein des Ambystomes, et les migrations vers les points d’eau, en général des mare temporaires de sous-bois, débutent souvent avant la fonte des neiges, de janvier à avril, selon la latitude. La période de reproduction dure quelques jours seulement. Amplexus par les pattes avant, le mâle restant juché sur la femelle plusieurs heures, puis il se détache et avance devant la femelle en ondulant la queue jusqu’au dépôt du spermatophore récupéré par la femelle qui suit. Sacs d’œufs déposés au fond de l’eau, parfois en groupe, jusqu’à 50 œufs en moyenne par sac (une femelle peut pondre 280 œufs). Les larves sont très agressives, et éclosent avant d’autres espèces, sauf A. opacum, dont les larves, issues de pontes à l’automne, sont prédatrices d’A. jeffersonianum. Dans les terriers de rongeurs, les feuilles mortes et sous les souches et écorces, parfois dans les grottes (Virginie Occidentale) en dehors de la période de reproduction. Hiberne sous terre. Les populations pures d’A. jeffersonianum (sud de l’aire) sont devenues rares (comblement et acidification des mares, disparition de l’habitat, adultes écrasés par le trafic automobile lors des migrations). LC. Voir le chapitre Ambystoma kl. platineum pour les informations sur les hybrides impliquant A. jeffersonianum, notamment JJL (2 génomes jeffersonianum, 1 génome laterale).

Assez délicat en captivité. Les larves sont très agressives. Un système adéquat pour cette espèce qui a tendance à se raréfier dans la nature est d’installer les larves dans de petits bacs en plastique avec peu d’eau pour favoriser les échanges gazeux et de ne placer qu’une larve par bac, avec quelques feuilles de chêne mortes. Il est nécessaire de siphonner l’eau régulièrement pour se débarrasser des excréments. Les adultes sont installés dans un aquaterrarium avec un milieu terrestre de sous-bois (feuilles mortes et écorces) qui est soudainement inondé à la sortie de l'hiver, à des températures encore proches de 0°C, simulant la migration vers les lieux de ponte. La partie aquatique doit être richement fournie en feuilles mortes et brindilles pour le dépôt des oeufs. AT-.


From Les Urodèles du Monde, 1e edition, 2007:

Ambystoma jeffersonianum (Green, 1827)

21 cm. 12-13 sillons costaux. Femelles légèrement plus grandes que les mâles. Cloaque turgescent, queue plus comprimée avec une petite carène caudale supérieure brun jaunâtre chez le mâle à la saison de reproduction. Espèce fine et allongée, aux membres longs, doigts et orteils très allongés. Coloration générale sombre avec de nombreuses taches gris bleuâtre ou argentées sur les membres, les flancs inférieurs et la queue. Tête très large chez la larve, carènes caudales fortement pigmentées, doigts et orteils allongés. Le jeune est peu coloré, avec des taches grises à brun jaunâtre sur les flancs. Forêts de feuillus, souvent d’altitude, du centre du New Hampshire et du sud du Québec vers le sud-ouest jusqu’au sud de l’Indiana, l’extrême est de l’Illinois, le centre du Kentucky, l’ouest de la Virginie et la Virginie Occidentale. Zone hybride importante avec A. laterale au nord-ouest de cette aire. La distribution est clairsemée. Cette espèce est la première de la saison à se reproduire au sein des Ambystomes, et les migrations vers les points d’eau, en général des mare temporaires de sous-bois, débutent souvent avant la fonte des neiges, de janvier à avril, selon la latitude. La période de reproduction dure quelques jours seulement. Amplexus par les pattes avant, le mâle restant juché sur la femelle plusieurs heures, puis le mâle se détache et avance devant la femelle en ondulant la queue jusqu’au dépôt du spermatophore récupéré par la femelle qui suit. Sacs d’œufs déposés au fond de l’eau, parfois en groupe, jusqu’à 50 œufs en moyenne par sac (une femelle peut pondre 280œufs). Les larves sont très agressives, et éclosent avant d’autres espèces, sauf A. opacum, dont les larves, issues de pontes à l’automne, sont prédatrices d’A.jeffersonianum. Dans les terriers de rongeurs, les feuilles mortes et sous les souches et écorces, parfois dans les grottes (Virginie Occidentale) en dehors de la période de reproduction. Hiberne sous terre. Les unisexuels d’origine hybride entre A. jeffersonianum et laterale sont soit diploïdes (JL), soit triploïdes (JLL, JJL), soit plus rarement tétraploïdes (JLLL, LLLL,) ou même pentaploïdes (JLLLL). Les deux unisexuels les plus connus sont JJL (deux génomes jeffersonianum, un génome laterale = ex-Ambystoma platineum) et JLL (un génome jeffersonianum, deux génomes laterale = ex-Ambystoma tremblayi), ces populations étant pour la plupart composées presque exclusivement de femelles. D’autres populations existent impliquant A. texanum et tigrinum. Les unisexuels auraient une origine ancienne à partir d’hybridations entre A. laterale et texanum (Petranka). La reproduction par gynogenèse, par laquelle des femelles unisexuelles sont dépendantes de mâles d’espèces bisexuées pour se reproduire, semble être la règle, et il n’y a pas de parthénogenèse. Cependant, les unisexuels acquièrent régulièrement un matériel génétique via les espèces bisexuées par des mécanismes de syngamie. JJL est brunâtre à gris brunâtre avec de nombreuses petites taches bleu pâle concentrées sur les flancs, la queue et le ventre. Les larves ressemblent à celles d’ A. jeffersonianum. Souvent dans des forêts de feuillus de moyenne altitude en compagnie d’A. jeffersonianum, dont les femelles de JJL dépendent pour fertiliser les œufs. La reproduction a lieu à la fin de l’hiver ou au début du printemps dans de petites mares dépourvues de poissons. Les femelles utilisent parfois aussi des mâles d’A. texanum et tigrinum. 140-200 œufs en moyenne, plus gros et moins nombreux que chez les espèces parentes. Populations isolées dans le centre est de l’Illinois, le nord du Kentucky, le nord et le centre de l’Indiana, le nord-ouest de l’Ohio, le sud du Michigan, le nord du New Jersey, l’ouest du Massachusetts et le sud de l’Ontario. Globalement pour toutes les populations: 470 127 km2. LC. Les populations pures d’A. jeffersonianum (sud de l’aire) sont devenues rares (comblement et acidification des mares, disparition de l’habitat, adultes écrasés par le trafic automobile lors des migrations). Le statut taxonomique incertain de ces populations et leur distribution anarchique ne favorisent pas un programme conservatoire efficace.

Les larves de cette espèce sont très agressives. Voir le chapitre généralités.




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Citation: AmphibiaWeb. 2024. <https://amphibiaweb.org> University of California, Berkeley, CA, USA. Accessed 28 Mar 2024.

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